Accusés d’avoir commis deux violents braquages durant la nuit du 18 juillet 2015, quatre jeunes Sainte-Mariens sont jugés devant la cour d’assises de Saint-Denis. Mis en examen pour enlèvement, séquestration, et vols avec arme en bande organisée, ils seront fixés sur leur sort demain, à l’issue de trois jours de procès.
Suspectés d’avoir commis deux braquages particulièrement violents durant la même nuit (le 18 juillet 2015) les quatre membres du "gang des boulangeries" vont de nouveau prendre place dans le box des accusés de la cour d’assises de Saint-Denis pour leur deuxième jour de procès.
En juillet 2015, ces deux braquages ont été commis dans une supérette de Bras-Panon et dans une boulangerie de Saint-Pierre.
Les deux braquages ont été commis avec une extrême violence. Les quatre hommes étaient cagoulés, armés. A Saint-Pierre, une employée de la boulangerie a été agressée à son retour de livraison. Les quatre hommes l’ont enlevé, séquestré dans le véhicule de livraison et frappé à coups de poing américain pour lui voler la caisse.
Fusil braqué sur la tempe, la victime a vécu un terrible traumatisme et elle n’avait pas d’argent à donner à ses bourreaux. Ligotée, enlevée, la jeune femme a été emmenée de force dans le véhicule de livraison. Les quatre braqueurs lui ont alors volé ses bijoux avant de la libérer, la laissant seule au milieu de la nuit.
Interpellés quelques jours plus tard grâce aux différents témoignages et aux images de vidéo-surveillance, les 4 suspects ensuite été déférés devant le parquet.
Mis en examen pour enlèvement, séquestration, et vols avec arme en bande organisée, les quatre Sainte-Mariens ont été placés en détention provisoire le 24 juillet 2015.
La jeune femme s’est retrouvée à la merci des agresseurs qui n’ont pas hésité à lui braquer une arme à feu sur la tempe. Son calvaire a pris fin lorsque les braqueurs ont fini par la libérer.
Les quatre suspects reconnaissent les faits face aux jurés de la cour d’assises.
Le procès est prévu sur 3 jours, le verdict est donc attendu vendredi.
