Le policier agressé à coups de marteaux à Paris le 6 juin dernier doit sa survie à son collègue, Jérémy, un Réunionnais de 23 ans selon une source syndicale. Alliance Police Nationale 974 salue le courage de ce Sainte-Marien qui demande à être suivi sur le plan psychologique pour avoir neutralisé l’assaillant.
"Nous félicitons et apportons notre soutien au collègue réunionnais qui est intervenu. Il a fait une très belle action, en protégeant à la fois son collègue et sa vie, mettant fin à une attaque terroriste. Il fait honneur à la Police nationale, et à La Réunion", met en avant Idriss Rangassamy, secrétaire départemental Alliance Police Nationale 974.
"Le collègue a pu mettre fin à ce crime qui allait se produire"
Le syndicaliste poursuit : "Il a utilisé son arme de service en ne visant pas de parties vitales. L’individu est maintenant en garde à vue, et le collègue a pu mettre fin à ce crime qui allait se produire."
Policier stagiaire, le jeune Réunionnais est sorti de l’école de Nîmes en octobre dernier. Il a travaillé en tant qu’adjoint de sécurité (ADS) dans le XIIIe arrondissement de Paris.
"Il est affecté aujourd’hui à la garde de la préfecture. C’est dans ce cadre qu’il se trouvait sur le parvis de Notre-Dame de Paris pour sécuriser le site", précise Idriss Rangassamy.
Le policier Réunionnais a neutralisé le djihadiste présumé à Notre-Dame
Une patrouille de trois policiers a été attaquée par derrière au marteau sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame à Paris, le 6 juin 2017, par un djihadiste qui a été neutralisé et blessé par des tirs de riposte.
Des touristes présents sur les lieux sont restés un temps confinés à l’intérieur de la cathédrale, sécurisée par les forces de l’ordre.
Le policier de 22 ans visé a été légèrement blessé à la tête
L’assaillant, Farid I., Algérien âgé de 40 ans, était doctorant en sciences de l’information après des études en Lorraine, où ses encadrants n’ont pas soupçonné sa radicalisation.
Il a crié "c’est pour la Syrie" lors de son agression, assurant être un "soldat du califat".