Rebondissement dans l’affaire du gourou présumé de Saint-Louis. Papa Sané, qui est retourné dans son pays d’origine, au Sénégal, devait être rejugé en appel à la fin du mois. Son avocat a annoncé que son client préfère se désister de son procès. Papa Sané ne devrait donc pas être rejugé.
Son procès en appel était prévu le 26 janvier prochain. Mais il risque de ne pas avoir lieu.
En effet, à travers son avocat, maître Mihidoiri Ali, Papa Sané, le gourou présumé de Saint-Louis, a indiqué vouloir se désister de son procès en appel, comme le révèle le Quotidien.
Après avoir été expulsé de La Réunion, l’homme est reparti au Sénégal, selon les propos tenus par son conseil. Maître Ali d’expliquer à nos confrères du Quotidien avoir envoyé une demande de désistement auprès de la cour d’appel de Saint-Denis. C’est aux juges de décider si oui ou non ils accèdent à cette demande.
Papa Sané avait été reconnu coupable et a écopé d’une peine de 16 mois de prison dont 8 mois avec sursis et une interdiction de vivre à La Réunion durant 3 ans. Sa femme a été condamnée à 6 mois de prison avec sursis.
Si le procès en appel de Papa Sané pourrait ne jamais avoir lieu, le procès de trois adeptes du gourou Papa Sané qui devait s’ouvrir en septembre 2016 au tribunal correctionnel de Saint-Pierre, a été renvoyé au mois de février 2017. Un nouveau report après une première date fixée à mars de l’année dernière.
Elles doivent comparaître pour avoir organisé une manifestation sur la voie publique sans déclaration en octobre 2015 à Saint-Louis.
Toutes les trois sont jugées pour "organisation d’une manifestation sur la voie publique sans déclaration, participation sans arme à un attroupement après sommation de se disperser" et "trouble à la tranquillité d’autrui par agressions sonores". Les trois jeunes femmes risquent un an de prison avec sursis.
Des faits qui se sont déroulés devant la gendarmerie de Saint-Louis les 17 et 18 octobre 2015. C’est en effet à cet endroit que Papa Sané et son épouse avaient été placés en garde à vue. Le lendemain, c’est devant le tribunal de Grande Instance de Saint-Pierre qu’elles avaient manifesté.