Suite à des affrontements entre policiers et habitants du Chaudron vendredi soir, 3 hommes devaient être jugés ce lundi au tribunal de Champ Fleuri en comparution immédiate. Leur procès a été reporté.
Trois hommes devaient comparaître ce lundi devant le tribunal de Champ Fleuri suite à des violences au Chaudron opposant jeunes et forces de l’ordre vendredi soir. Le procès a été reporté au 26 décembre.
Les trois hommes ont demandé à avoir plus de temps pour préparer leur défense. Cela leur a été accordé mais les trois resteront en détention provisoire jusqu’au procès.
Tous sont poursuivis pour des faits d’outrage et de rébellion. Deux d’entre eux aussi pour faits de violence sur personne dépositaire de l’autorité.
Le tribunal a demandé à obtenir les images de vidéosurveillance de la station-service près de laquelle s’est déroulée le contrôle routier et de la pharmacie qui a été vandalisée.
Tout a commencé lors d’un contrôle routier vendredi soir au Chaudron. Alors que les policiers verbalisent des cyclomotoristes qui circulent sans casque, plusieurs jeunes présents les auraient insultés.
Une fois le contrôle routier terminé, les forces de l’ordre interviennent pour contrôler l’identité d’un des jeunes en question. Les policiers de la Brigade anti-criminalité arrivés en renfort sont pris à partie par une foule de plusieurs dizaines de personnes.
Lorsque le contrôle d’identité avec palpation va commencer, l’un des jeunes présent attrape la main d’un policier. C’est alors que les violences commencent.
D’autres policiers arrivent sur place. Deux seront blessés, trois personnes seront interpellées.
L’un des représentants des forces de l’ordre a été blessé au genou et à l’oeil. Un des frères poursuivi a lui le bras cassé.
Vendredi soir, plusieurs personnes ont mis le feu à des poubelles. Deux cabinets médicaux ont aussi été visités durant cette nuit.
Le lendemain soir, des groupes de jeunes ont à nouveau mis le feu à des poubelles dans l’intention d’attirer les autorités dans des guet-apens. À l’arrivée des voitures de police, elles ont été caillassées.