Alors que le départ de Casanova Agamemnon était programmé ce jeudi soir pour la Métropole afin de voir des experts pour une possible libération conditionnelle, des incertitudes planaient sur un possible changement d’avis du prisonnier Bénédictin. Il a annoncé sa décision : il ne partira pas.
À quelques heures de son départ programmé ce jeudi 3 novembre, il était impossible de savoir avec certitude si Casanova Agamemnon prendrait l’avion, direction la Métropole.
Alors que toute la logistique et le dispositif de sécurité ont été prévus pour que son transfert ce soir de la prison du Port jusqu’à la prison de Fresnes se déroule sans encombres, le détenu réunionnais a annoncé qu’il ne partirait pas.
Il avait exprimé depuis quelques jours des réticences à retourner dans cet établissement carcéral qu’il ne connaît trop bien, pour y avoir séjourné à une dizaine de reprises. Il appréhende également le fait de devoir quitter quelques membres de sa famille et des proches, alors que le Réunionnais est retourné dans l’île en 2014.
Le Bénédictin de 66 ans de pointer l’insalubrité de la structure pour justifier son changement d’avis probable. De mauvaises conditions de détention confirmée par l’Observatoire international des prisons (OIP), qui avait dénoncé la présence de rats, cafards et punaises.
Sur place, le sexagénaire devait en effet se rendre au centre national d’évaluation (CNE). Casanova Agamemnon devait voir des experts afin de déterminer sa dangerosité en vue de lui accorder une éventuelle libération conditionnelle.
Le 29 septembre dernier, des proches de Casanova Agamemnon, dont Nadège Lhomond, sa petite cousine, ont récolté500 signatures à Saint-Benoît, à travers une pétition lancée pour demander une liberté conditionnelle.