Le député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert, est l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion. Il évoque la carrière de Bois Blanc et les primaires présidentielles notamment.
Le député-maire de Saint-Leu, Thierry Robert, est l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion. Il s’exprime sur plusieurs sujets d’actualité.
"J’ai vu avec mon conseil juridique qui m’a demandé de les laisser finir l’enquête en cours et ensuite que nous puissions attaquer cette enquête entachée d’irrégularités : il y a des bandes audio qui prouvent qu’ils orientaient les gens. Il y a quelque chose de beaucoup plus grave, on a laissé croire qu’on faisait une enquête soit disant pour l’ouverture d’une carrière de roches massives et il s’avère que dans le dossier complet déposé par la SCPR dans le cadre de cette enquête, les roches massives ne représentent que 5% des 14 millions de tonnes qui doivent être extraites."
"Il n’y a aucune mise en scène. Je suis allé leur poser des questions et leur écrire mes remarques. Ma grande surprise a été qu’il m’a proposé d’écrire en Français. Je crois que pour un commissaire-enquêteur, il a dépassé les limites et je crois que c’est méprisant à mon égard et à l’égard des Réunionnais et à l’égard de ceux qui ne s’expriment pas très bien."
"La carrière de Bois Blanc dans le dossier de la SCPR, les roches massives représentent 5% des matériaux extraits. C’est-à-dire que 95% des roches massives pour construire la Nouvelle route du Littoral sont existants ailleurs. Pourquoi les donneurs d’ordre ont arrêté les andins ? Pourquoi ils ne s’approvisionnent pas avec la carrière de Dioré ? C’est une question de monopole ! La carrière de Bois Blanc n’est plus une nécessité aujourd’hui !"
"75% des Réunionnais ont voté en 2012 pour François Hollande. Comme les 75% des Réunionnais, je suis extrêmement déçu de la politique qu’il a mis en place sur ces cinq dernières années. Aujourd’hui, celui qui me semble le plus à même, celui qui a le plus de recul pour rassembler les Français et qui peut faire les réformes qu’il faut est Alain Juppé. François Bayrou soutient Alain Juppé, je soutiens Alain Juppé pour ces primaires et on verra ce qu’il se passera le soir du second tour pour la ligne droite des Présidentielles. J’irai voter car j’ai la conviction qu’il faut que ce soit Alain Juppé."
"Dans cette élection, vous avez ceux qui ont détruit la France pendant des années, les extrêmes. Celui qui est à même, comme je suis d’accord sur une majorité de choses qu’il propose, bien sûr que j’irai voter."
"Je suis le dernier des députés MoDem mais cependant lorsqu’il y aura cette élection en 2017, les cartes seront rebattues et il y aura après plusieurs dizaines de députés MoDem à l’Assemblée nationale."
"Il y a des avancées comme l’aide pour les accompagnants des enfants malades. J’aurai préféré qu’il y ait davantage de chiffres et de dates dans cette loi. On ne peut pas ne pas reconnaître qu’il y a des avancées. Oui, je voterai la loi."
"Au mois de février dernier, j’ai alerté l’ancien ministre de l’Économie, Emmanuel Macron en lui disant qu’il fallait absolument qu’il y ait une étude du prix des billets d’avion à La Réunion. Je m’aperçois que quelques mois plus tard, il y a cette compagnie qui s’installe et propose des billets d’avion à 500 euros."
"Je me pose une question : ça veut dire que pendant toutes ces années, les compagnies en place ont abusé de ce que j’appellerai une entente illicite et de monopole. Pendant toutes ces années, ils nous ont bien … la gueule. Je ne sais pas si les compagnies vont baisser leurs prix. Les Réunionnais ont été encore une fois les dindons de la farce."
"Elle n’aurait pas dû le faire de façon si ostentatoire, sur Facebook, etc. Mais très honnêtement , ce jeune qui agresse, qui prend le téléphone, qui frappe. Deux, trois coups de ceinture, comm il a gagné ek son momon, bien sûr li té mérite !"
"Je pense que c’est un dramatique accident, je comprends la douleur de cette maman qui a perdu un enfant. La mairie de l’Étang-Salé devrait entamer une discussion avec elle, il vaut mieux une entente."
"C’est quelque chose qui est en discussion, j’ai un élu qui y travaille sérieusement, nous avons fait des études. Nous ne sommes pas dans le même cas que Saint-Paul."