L’examen des deux corps retrouvés mardi soir dans une maison à Saint-Gilles doit se dérouler ce jeudi. Les analyses pourraient permettre de faire un grand pas en avant dans l’enquête. Les victimes ne sont pas identifiées, tout comme les causes de la mort : le mystère est entier pour quelques heures encore.
Le mystère reste entier encore plus de 12 heures après la double découverte macabre mardi soir à Saint-Gilles. Ni l’homme, ni la femme retrouvés morts cette nuit n’ont été identifiés. En cause : un état de décomposition avancé des corps.
C’est un voisin qui a donné l’alerte. Les gendarmes se sont rendus sur place et ont alors constaté les décès d’un homme et d’une femme dans une habitation du port de Plaisance de Saint-Gilles.
Morts depuis plusieurs jours
L’état de décomposition avancé est telle que les enquêteurs n’ont pas pu identifier les victimes. Ni l’homme, ni la femme ne sont reconnaissables.
Le locataire de la maison où ont été retrouvés les corps n’a lui pas été vu depuis plusieurs jours. Mais il est pour l’instant impossible de déterminer s’il s’agit de l’une des victimes.
Aucune thèse privilégiée
Pour l’instant, les enquêteurs ne se penchent sur aucun piste particulière. En effet, même s’il n’y a pas de traces de lutte dans la maison, il n’est pas possible de déterminer s’il y a ou non des blessures sur les corps à cause de leur état avancé de décomposition.
Mercredi, le lendemain de la découverte macabre, les spécialistes de la Brigade de recherche et d’intervention étaient de retour dans la maison concernée afin de tenter de relever des indices.
L’autopsie, la clé de l’enquête ?
L’examen des deux corps retrouvés mardi soir dans une habitation située près du port de Plaisance de Saint-Gilles pourrait être déterminant pour l’enquête en cours.
L’autopsie pourrait ainsi permettre de d’identifier les victimes ainsi que de déterminer les causes de la mort.