Les proches du cycliste de 41 ans mort renversé par un bus à Champ Fleuri sur la commune de Saint-Denis expriment leur volonté de voir le plan de circulation changer sur un carrefour qu’ils considèrent dangereux.
Le mercredi 6 juillet dernier, un cycliste de 41 ans est fauché par un bus Citalis près du Jardin de l’État à Saint-Denis. Transporté inconscient au Centre hospitalier Félix Guyon puis transféré au Groupe hospitalier Sud Réunion à Saint-Pierre où il a finalement succombé à ses blessures.
L’accident s’est produit aux alentours de 18 heures sur un axe très fréquenté, près du Jardin de l’État au carrefour de l’avenue Général de Gaulle et de la rue Malartic. Le véhicule de transport en commun tournait à gauche pour rejoindre un arrêt de bus.
Le Réunionnais de 41 ans était venu en vacances dans l’île pour fêter l’anniversaire de sa mère.
Les proches de Clency-Philippe sont aujourd’hui partagés en sentiment d’injustice et tristesse. Patrick, le frère du cycliste mort fauché, explique que le secteur est dangeureux pour les usagers de la route.
"Le feu tricolore pour les cyclistes ne passe pas au rouge. Le cycliste ne sait pas alors si le feu est vert, orange ou rouge !", explique le frère de la victime, pointant du doigt le feu tricolore où la lumière rouge a du mal à être visible."
Le frère de la victime déplore aussi notamment le manque de marquage au sol, qui provoque une incompréhension au niveau des priorités de circulation : "Par qui sont prises ces décisions ? Le maire de la ville, la délégation interministérielle des transports et de la sécurité routière ? Qui prend la responsabilité des morts ? Personne ne veut nous répondre à nous la famille !"
Il ajoute : "Il faut revoir les moyens, il faut revoir le plan de circulation ! Je ne veux pas qu’une autre famille passe par la douleur que l’on vit aujourd’hui", conclut Patrick, le frère de Clency-Philippe.