Mercredi après-midi, Patricia - une mère de famille âgée de 50 ans - a été mortellement poignardée. Son conjoint s’est rendu après avoir commis l’irréparable. Placé en garde à vue mercredi, Maximim Sinedia a été déféré ce vendredi au parquet du tribunal correctionnel de Saint-Denis. Il a été mis en examen pour le meurtre de sa femme. Le couple était en instance de divorce.
Undrame conjugal s’est produit mercredi après-midi dans le centre-ville de Bras-Panon, rue des Mimosas. Âgée de 50 ans, Patricia a été mortellement poignardée - dans le dos - par son ex-conjoint, Maximin Sinedia.
Il poignarde à mort son ex-femme et se rend à la gendarmerie
L’homme s’est rendu aux forces de l’ordre mercredi 6 avril aux alentours de 16 heures. Il est directement passé aux aveux : "J’ai tué ma femme", a déclaré Maximin face aux gendarmes.
Le couple était en instance de divorce. Maximin n’aurait pas accepté la séparation.
Mercredi, cet homme aurait demandé à son ex-femme de venir signer des papiers concernant la vente de la maison familiale mais à l’intérieur de la case située dans le centre-ville de Bras-Panon, cette rencontre a viré au drame.
Technicien dans un collège, Maximin Sinedia n’a pas cherché à fuir la Justice : une fois encore, cet homme s’est rendu de lui-même à la gendarmerie en affirmant avoir tué sa femme. Et c’est à ce moment-là que l’alerte a été donnée : les sapeurs-pompiers et médecins du SMUR ont été dépêchés sur place mais une fois sur place, ils n’ont rien pu faire pour sauver Patricia.
Cette femme se sentait en danger. Elle avait déjà porté plainte. L’acte de Maximin était-il prémédité ? En demandant à son ex-femme de venir signer des papiers concernant la vente de la maison familiale, savait-il qu’il allait commettre le pire ?
Ce vendredi, cet homme a été déféré au parquet du tribunal correctionnel et il a dû répondre aux questions du juge d’instruction. Mis en examen pour meurtre. Il doit maintenant faire face au Juge des Libertés et de la Détention (JLD) chargé de décider - ou non - de son placement en détention provisoire.
Depuis le début de l’année 2016, cinq femmes réunionnaises ont trouvé la mort sous les coups de leurs conjoints ou de leur ex-compagnon.