Il n’a plus donné de nouvelles depuis 10 ans, Jean-Paul Ruffin Masseaux aurait aujourd’hui 67 ans. Sa famille s’exprime en ce jour lourd très émotionnel.
Jean-Paul Ruffin Masseaux a disparu soudainement en 2006. L’homme âgé de 57 ans au moment de son départ a quitté son domicile sans sac ni papier vers 6 heures et n’est jamais réapparu.
Il avait été aperçu pour la dernière fois dans une rue du quartier. Celui que la famille surnommait Kouloum revenait d’une veillée mortuaire.
"On a du mal à comprendre jusqu’au jour. Voyant comment c’était un bon frère, une bonne personne qui rendait service à tout le monde dans le quartier et aujourd’hui, il y a 10 ans qu’il n’est pas revenu. C’est dur. En plus, aujourd’hui, c’est son anniversaire", déplore la soeur du disparu.
Le neveu de Jean-Paul Ruffin Masséaux continue de suivre l’affaire. "J’ai écrit au Procureur et j’ai cherché avec des associations. Des jeunes avaient dit qu’ils avaient trouvé des sachets, la police est intervenue mais cela n’a rien donné."
Une piste en 2012
Convaincue de détenir de nouveaux éléments déterminants, sa famille espérait que des éléments nouveaux allaient permettre de relancée l’enquête soit relancée. Une information qui vous avait été révélée par Antenne Réunion.
Six ans après la disparition de Jean Paul Ruffin Masseaux, Bruno, le neveu du disparu, avait appris que deux mois seulement après la disparition de son oncle, deux jeunes de Bassin Couderc ont retrouvé dans le coffre d’une voiture à vendre pour pièces plusieurs sachets. "J’ai mis ma main dans le sachet, j’ai senti quelque chose de gluant, puis j’ai ouvert le sac et j’ai vu comme des morceaux de viande dedans", se souvient Kevin. "C’était trop bizarre", raconte le jeune homme.
Impossible toutefois de confirmer ce témoignage puisque quelques semaines plus tard, les sachets ont disparu. Malgré l’enquête des policiers de la Brigade de Sûreté Départementale, aucune avancée n’a été faite.
Toujours de l’espoir
Bruno, le neveu de Jean-Paul Ruffin Masséaux, estime qu’il est encore possible de savoir ce qui est arrivé : "Tant que nous ne retrouvons pas d’ossements, nous sommes obligés d’avoir un espoir. S’il y a des meurtriers derrière et que l’affaire est classée, ils rient. La Justice devrait relancer l’enquête."
Pour l’instant, l’investigation a été classée sans suite, faute de preuves.