Le général Bertrand Soubelet, patron des gendarmes d’Outre-Mer, publie jeudi son livre "Tout ce qu’il ne faut pas dire" où il critique notamment la politique du gouvernement Valls.
Dans un livre qui sera publié jeudi, "Tout ce qu’il ne faut pas dire", le général Bertrand Soubelet, patron des gendarmes d’Outre-Mer va sortir de son devoir de réserve pour s’exprimer sur la situation en France, l’insécurité et la politique du gouvernement.
"Mon diagnostic est simple : la sécurité est l’affaire de tous. Il est temps de réagir, grand temps. Il y a urgence. Notre société est en danger. Jamais le danger n’a été aussi menaçant."
Dans son ouvrage, le général dénonce. "Je ne peux m’empêcher de penser aux attentats de janvier et au carnage de novembre 2015. C’est le résultat de pus de trente ans de mollessse dans la lutte contre l’insécurité."
Déjà en 2013, le général Bertrand Soubelet, s’est fait remarquer en critiquant devant l’Assemblée nationale la politique du gouvernement sur la délinquance.
Cette prise de parole lui vaut des sanctions : Alors n°3 de la gendarmerie nationale, il devient patron de la gendarmerie d’Outre-Mer.
Lors de sa visite à La Réunion en 2014, le général Bertrad Soubelet s’était aussi fait entendre :
"Je ne suis pas sûr que compte tenu de l’augmentation de la délinquance, on puisse continuer de contenir cette violence. Je m’interroge sur les années qui viennent sur la manière où on pourra répondre à cette violence, à cette tâche, ces charges de travail qui ne cessent d’augmenter."
"Compte tenu de la pression démographique et la charge de travail des gendarmes, il paraît logique que dans un temps que je ne peux pas définir, on puisse abonder la gendarmerie de La Réunion."