Le 3 mai 2014, Yannis Firmang, décède suite à un accident de la route à Saint-Louis. Son véhicule prend feu et sa passagère s’enfuit. Cette dernière avait été mise en examen pour non-assistance à personne en danger, le tribunal a décidé d’un non-lieu.
La passagère de Yannis Firmang est mise hors de cause par la Justice dans l’affaire du décès du jeune homme. L’adolescente était soupçonnée de non-assistance à personne en danger. Le tribunal correctionnel de Saint-Pierre.
Aujourd’hui la famille de la victime n’a qu’une seul souhait, rencontrer l’adolescente qui était avec le jeune homme lors de ses derniers instants.
"Nous voulons juste savoir ce qu’il s’est passé", explique le père de Yannis. La mère du jeune homme ajoute : "J’ai pas de colère, mais au moins j’aurais au moins plus d’informations. Elle, comme elle était dans la voiture, je voudrais en savoir plus avec elle personnellement".
Pour le tribunal de Saint-Pierre, la jeune adolescente n’a aucune responsabilité dans la mort de Yannis. Son avocat, le bâtonnier maître Georges-André Hoarau explique : "Elle est rentrée chez elle effarée. On lui a même reproché de ne pas avoir porté secours, j’aimerais bien voir quelqu’un capable de retirer d’une voiture en feu - après avoir eu un choc terrible - un homme bien plus lourd qu’elle. Je ne sais pas qui aurait pu le faire."
Rappel des faits
Dans la nuit du vendredi 2 au samedi 3 mai 2014, le jeune homme, part à un dîner dansant avec la voiture de son frère. Samedi matin, aux alentours de 4h30, le véhicule est retrouvé par les pompiers en feu, encastré contre un manguier, sur le bord de l’ancienne route nationale près de l’usine du Gol à Saint-Louis.
La famille de la victime est alors dans l’incompréhension.
Rapidement, les gendarmes se rendent compte qu’une autre personne se trouvait avec lui. Le corps carbonisé de Yannis était en effet sur la banquette arrière.
Dans la matinée de samedi, une chasse à l’homme est lancée. Dans l’après-midi, une adolescente de 16 ans et demi est interpellée. Au terme de sa garde à vue, elle est mise en examen pour non-assistance à personne en danger.
À l’époque, l’avocat de la jeune fille attendait déjà un non-lieu. Il avait déjà affirmé que la non-assistance à personne en danger ne pourrait pas être retenue car elle a tenté de retirer la victime de la voiture alors qu’elle était en feu. Il ajoute que l’adolescente était sous le choc.
Vendredi, le tribunal a conclu au non-lieu.
Lors de l’audience, les enquêteurs de la gendarmerie ont pu démontré que l’accident a été provoqué par une vitesse excessive et une conduite sous l’empire d’un état alcoolique.