Condamné à 15 ans de réclusion criminelle en 1ère instance pour avoir tué Jean-Harry Vanwascapel, Johnson Perfillon sera fixé sur son sort ce vendredi. Jugé en appel, il reconnaît avoir porté un coup de couteau mais il affirme que c’était pour défendre son beau-fils. Jean-Harry Vanwascapel a été mortellement poignardé durant la nuit du 23 au 24 mars 2012, à la Montagne.
En octobre 2014 , Johnson Perfillon a été condamné par la cour d’assises à 15 ans de réclusion criminelle pour avoir mortellement frappé J-H Vanwascapel d’un coup de couteau.
Poursuivi pour violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner, l’accusé est jugé en appel depuis hier. Tout comme en première instance, ce trentenaire reconnaît avoir porté un coup de couteau à Jean-Harry Vanwascapel mais il affirme ne pas avoir eu l’intention de tuer.
Face aux jurés de la cour d’assises, Johnson Perfillon a de nouveau expliqué que le soir des faits, il voulait défendre son beau-fils.
Pour rappel : durant la nuit du 23 au 24 mars 2012 : Jean-Harry Vanwascapel a été tué d’un coup de couteau dans le quartier de Ruisseau Blanc à La Montagne.
L’accusé a toujours affirmé ne pas avoir eu l’intention de tuer
Lors de son premier procès , Johnson Perfillon a déjà tenté d’expliquer son geste. Il a toujours soutenu ne pas avoir voulu donner la mort mais seulement venir en aide à son beau-fils en faisant peur à la victime. Il a aussi assuré lui avoir donné un coup de couteau pour le repousser afin de le menacer. Mais octobre 2014, cette version des faits a été contredite par des témoins.
Jugé en appel depuis hier, Johnson Perfillon maintient sa ligne de défense. Face aux jurés, il a de nouveau insisté sur le fait qu’il n’a eu l’intention de tuer Jean-Harry Vanwascapel.
Selon son avocat, ce procès en appel est "une seconde chance". L’accusé souhaite voir sa peine réduite. Une fois encore, il affirme avoir voulu défendre son beau-fils.