Le tribunal mauricien a décidé aujourd’hui de reporter à la semaine prochaine pour statuer sur une éventuelle remise en liberté de Nelly Jirari. La Réunionnaise arrêtée mardi dernier dans l’île soeur est soupçonné de falsification de comptes bancaires.
Nelly Jirari dormira en prison ce week-end
La Réunionnaise Nelly Jirari, ex-directrice de la Banque des Mascareignes, filiale du groupe BPCE de France reste en détention à Maurice.
Nelly Jirari passera son premier week-end en cellule. La police a objecté à sa remise en liberté conditionnelle ce vendredi matin. L’enquête policière la concernant n’est pas bouclée.
L’enquête policière n’est pas terminée
Son avocat, Me Sanjay Bhuckory, était à la cour de Port-Louis ce vendredi 9 octobre. La demande de remise en liberté de sa cliente devait être débattue. Mais l’audience a été renvoyée, à sa demande.
"L’enquête policière n’est pas terminée. Donc nous n’avons pas eu d’objection pour que l’affaire soit remise à vendredi prochain, afin qu’elle soit débatue sur le fond. Ma cliente clame son innocence depuis le début et nie toute implication des faits qui lui sont reprochés. Sinon, elle ne serait jamais retournée sur le territoire mauricien", explique-t-il.
Des directives venus de la maison-mère à Paris
La Réunionnaise explique dans sa déposition que des directives sont venues de la maison-mère de la Banque des Mascareignes à Paris, par télécopie. Et que ce serait deux directeurs qui les auraient exécuté.
Elle a été arrêtée mardi dernier. Une accusation de falsification des comptes de la société B.A.I, de la famille Rawatt, qui fait l’objet d’une importante enquête pèse sur elle.
Une falsification présumée pour la période s’étendant de décembre 2009 à avril 2010. Et pour cela, afin de faire croire qu’ils étaient solvables avec une somme de 90 millions d’euros.
Alors qu’au 31 décembre 2009, la B.A.I n’avait qu’un solde de 25 euros sur son compte.
Une quatrième personne a été interpellée dans cette affaire aujourd’hui, un ex-cadre de cette banque.