Un éleveur de moutons a perdu une trentaine de bête ce week-end suite à une attaque perpétrée par des chiens errants. Le Saint-Louisien blâme les braconniers qui utilisent ces animaux.
Dans la nuit de samedi à dimanche, une horde de chiens errants s’est attaquée au troupeau d’un éleveurs de moutons dans le secteur des Makes à Saint-Louis.
"Perdre un ou deux, c’est tolérable. Mais là, perdre 29 génitrices, c’est notre cheptel, sans compter les blessés !"
Jean-Luc Boyer est aujourd’hui désespéré. Sur sa centaine de bêtes, une trentaine de brebis - dont deux agneaux - ont été tués. Une dizaine d’autres animaux ont été blessés. Selon l’éleveur, le préjudice est estimé aux environs de 15 à 20 000 euros.
"De surcroît, il y a mes clients que je dois livrer l’année prochaine. Les génitrices auraient dû mettre bas et je ne pourrai pas honorer mes livraisons l’année prochaine !" assure-t-il.
Mais il ne s’arrête pas de travailler : "Je fais les soins sur les brebis qui ont été attaquées par les chiens", raconte-t-il. Les animaux ont été blessées au cou, à la tête ou encore aux jambes.
La faute aux braconnniers ?
L’éleveur réclame des autorités compétentes des actions pour que des solutions soient trouvées.
En effet, Jean-Luc Boyer considère que les responsables sont les propriétaires des chiens qui les ont abandonné dans la nature qui sont fautifs.
"Les braconniers viennent avec les chiens. Ils prennent les chiens dans les prairies mais quand ils n’arrivent plus à les maîtriser, il les laissent là. Mais comme les chiens ne sont pas identifiés, on ne peut pas remonter jusqu’à la personne qui l’a abandonné. Il faut que les autorités soient bien conscientes que trop, c’est trop !" lance-t-il.
Jean-Luc Boyer ne touchera pas d’indemnités pour ses pertes car l’assurance ne couvre pas les moutons élevés en liberté.