L’enquête suit toujours sont cours suite à la découverte sur le littoral de Saint-André d’un flaperon d’aile d’un Boeing 777 qui appartiendrait au MH370.
Le 29 juillet 2015, sur le littoral Saint-Andréen, l’employé communal, Johnny Bègue cherche un pilon. C’est alors qu’il tombe sur un objet imposant. Il souhaite d’abord en faire une table pour son jardin mais ses collègues l’en dissuadent.
Ils préviennent les médias et les forces de l’ordre. Le parquet de Saint-Denis a tout d’abord diligenté une procédure de renseignement judiciaire confiée à la brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA). Puis, le pôle d’instruction du tribunal de grande instance de Paris a pris en charge l’enquête dans le cadre d’une commission rogatoire.
Entre présomptions et certitudes
Après quelques jours, le flaperon et la valise ont été transférés en métropole pour des analyses. Le Premier ministre malaisien annonce au terme des premières vérifications au bureau d’enquêtes aériennes à Balma que le débris d’avion retrouvé à La Réunion provient bien du Vol MH370.
Jusqu’au jour aujourd’hui, les autorités françaises gardent elles une posture différente et assurent qu’il n’est toujours pas possible d’affirmer à 100% que le flaperon appartient au MH370.
L’enquête ralentie par les vacances
Selon Libération, la justice française attend le retour de nombreux experts des fournisseurs de pièces aéronautiques pour confirmer les provenances de ces objets. Mais ceux-ci seraient actuellement en vacances.
Pour l’instant, les coquillages retrouvés sur le flaperon n’ont pas fait l’objet de communication par les enquêteurs. Selon certains experts, l’étude de leur âge et de leur type permettrait de déterminer le voyage réalisé par la pièce d’aéronef.
La chasse aux débris
C’est à cause de ces présomptions que l’État déploie des moyens aériens et maritimes militaires pour des recherches. Des patrouilles à pied, missions d’hélicoptères de recherches et de brigade nautique sont aussi menées pour détecter la présence éventuelle de nouveaux débris.
Mais au bout de 10 jours, en l’absence de nouvelle découverte d’objets susceptibles d’intéresser l’enquête en cours, le dispositif de recherche a évolué vers une posture de vigilance attentive.
En Australie, les recherches sous-marines continuent avec deux navires qui couvrent 120 000 kilomètres carré au large de la côte ouest de l’île.