En deux semaines, une dizaine de voitures du parking d’un immeuble d’habitations de Saint-Denis ont été la cible d’actes de vandalisme à plusieurs reprises. Le ou les auteurs auraient utilisé un pied-de-biche. La police va renforcer ses patrouilles dans le secteur.
Réveil difficile pour une dizaine d’habitants d’un immeuble d’habitations de Saint-Denis au Chaudron. 13 voitures ont été vandalisées dans la nuit, certaines avaient déjà été ciblées il y a deux semaines lorsque 11 véhicules ont été cassés.
Les actes de vandalisme ont été perpétré vers 3 heures du matin. Mais à l’arrivée des forces de l’ordre, le ou les auteurs s’étaient enfuis.
C’est une habitante qui rentre de soirée et qui est alertée par le bruit qui prévient les policiers : "J’ai commencé à entendre un gros bruit comme si on cognait sur un truc très fort. J’ai tout de suite compris qu’on était en train de casser des voitures. J’ai fait le 17."
Ce matin, une équipe de la police scientifique a relevé des indices sur les véhicules ciblés.
Dans le quartier, la colère grogne. Certains ont été victime à plusieurs reprises en l’espace de deux semaines : "Tous les week-ends, y a un problème. Aujourd’hui, une dizaine de voitures ont été cassées dans l’immeuble. Où ça y ça va ? Gard’ nout l’auto, la vitre lé cassé. Faut arrêter, y en a marre !" s’insurge un habitant de l’immeuble.
Craignant pour leur sécurité, les habitants réclament la prise de mesures et demandent l’installation de caméras de surveillance.
Plus grande présence policière
Pour l’instant, les enquêteurs n’ont pas établi de lien formel entre les deux séries d’actes de vandalisme.
Le moyen opératoire cette nuit semble avoir été identifié. L’auteur ou les auteurs se seraient faufilés dans le parking sécurisé lorsqu’un véhicule est entré via le portail automatique. Ils auraient utilisé un pied-de-biche.
En réponse à ces actes - du vandalisme "gratuit" car rien n’est volé dans les voitures - la police va renforcer les patrouilles dans le quartier.
Selon la police scientifique, dans ce type d’affaires à La Réunion, une enquête sur six est élucidée.