J-2 avant le second tour des élections départementales. Pour les binômes toujours en lice, il est indispensable de convaincre les électeurs d’aller voter. Depuis le début de la semaine, les meetings se sont multipliés un peu partout dans l’île, mais pas seulement. La campagne se décline également sur le terrain dans 23 cantons.
La bataille de l’entre-deux-tours a débuté lundi 23 mars, dès le lendemain du premier tour et les binômes toujours en course vont continuer à marteler leurs messages jusqu’au samedi 28 mars, minuit.
Le jeu des alliances
Dans les 23 cantons restants, les candidats multiplient les actions : meetings, messages diffusés via les voitures-sono, sans oublier le porte-à-porte...
Lundi 23 mars en direct sur Antenne Réunion, le maire socialiste de Saint-Denis - Gilbert Annette - a tendu la main au LPA pour une alliance au second tour. Thierry Robert lance un message clair : tout sauf la droite.
L’union de la droite face bloc
Cette semaine, la plateforme UMP/UDI/Objectif Réunion en tête lors du premier tour des élections départementales a voulu démontrer sa détermination en occupant le terrain.
Pour la droite, "l’Union est la clé du scrutin", comme l’a déclaré Nassimah Dindar, présidente sortante du conseil général et conseillère départementale élue dès le premier tour (canton 10 / binôme Dindar/Hoarau).
Didier Robert, président d’Objectif Réunion et architecte de l’Union de la Droite a lui appelé à la mobilisation pendant l’entre-deux-tours.
En plus des 16 binômes en ballottages sous l’étiquette de l’union de la Droite,les ténors de la plateforme UMP/UDI/Objectif Réunion ont décidé d’apporter leur soutien à un homme de droite qui s’était lancé dans la course sans étiquette : Bruno Mamindy Pajany (canton 8). Car dans ce canton, le binôme de Bruno Mamindy Pajany est en ballottage défavorable face au duo mené par le patron du PS local, Philippe Le Constant.
La bataille de l’entre-deux-tours continue
Au sujet du front uni, il faut aussi noter que dans les 16 duels dans lesquels l’union de la Droite est engagée, elle affronte le PS dans quatre d’entre eux mais aussi les étiquettes divers-droite dans trois cantons.
De son côté, la gauche se mobilise et une alliance s’est matérialisée notamment dans le canton 22 avec un front uni contre le maire de Petite-Île, Serge Hoareau (candidat de l’union de la Doite).
À noter que dans les 23 cantons encore en jeu ce dimanche, la gauche s’affronte elle-même dans deux duels.
Le LPA et le PLR en course
Sur le terrain, le parti fondé par le député-maire Thierry Robert (LPA) se montre actif. Le LPA est en course dans trois cantons (cantons 1, 14 et 20) pour le second tour des départementales. Un match va se jouer à Saint-Leu et Trois Bassins, sur les terres de Thierry Robert.
Le binôme LPA est en ballottage défavorable dans le canton 1 et dans le canton 20. Et là encore, les duos multiplient les actions pour convaincre les électeurs.
Le PLR est lui encore en lice dans les cantons 2 et 18 avec deux grands matchs : au Port (canton 2) et à Saint-Paul (canton 18).
Avec près de 20 points d’avance sur lebinôme du PCR dans le canton 2 à l’issue du 1er tour, le PLR dispose d’une large avance sur ce canton dirigé par Olivier Hoarau (PLR).
En revanche, le PLR (Pour La Réunion) est en ballottage très défavorable dans le canton 18.
Le PCR ne s’avoue pas vaincu
Le PCR dispose de 2 binômes encore course pour le 2nd tour des départementales.
A La Possession : malgré un ballotage très légèrement favorable (+3pts) le duel s’annonce serré pour le duo communiste Deveaux/Robert .
Et dans le canton 2 (Le Port), le binôme PCR - emmené par l’ancien maire de la commune Jean-Yves Langenier - est en ballottage défavorable face au celui du PLR.