Ce mardi, un homme âgé de 44 ans comparaît devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis pour homicide involontaire. Propriétaire de deux molosses, il est jugé suite à l’attaque mortelle de ses chiens sur un gramoune en 2010. Le septuagénaire mordu par les chiens est décédé des suites de ses blessures quelques jours après l’attaque. Le Procureur a requis une peine de 8 mois de prison avec sursis à l’encontre du propriétaire des chiens.
A la barre du tribunal correctionnel de Saint-Denis, un quadragénaire a dû expliquer comment ses deux chiens - des cané corso - ont pu attaquer un gramoune qui marchait dans une rue résidentielle de Saint-Gilles-Les-Hauts pour aller travailler dans son champ de cannes.
Le propriétaire des chiens jugé pour "homicide involontaire"
Jugé pour "homicide involontaire", cet homme est poursuivi car ses deux chiens ont mortellement mordu un gramoune âgé de 73 ans, le 6 juillet 2010.
Le jour du drame, la victime de cette attaque de chiens marchait dans la rue lorsqu’il a été surpris par les deux cané corso. Deux chiens de garde : un mâle et une femelle.
Agé de 73 ans, l’homme attaqué par les deux chiens est décédé des suites de ses blessures, après plus d’une semaine d’hospitalisation.
Une enquête a immédiatement été ouverte suite à cette attaque de chiens mortelle. En 2010 comme aujourd’hui - à la barre du tribunal correctionnel de Saint-Denis - le propriétaire des deux chiens affirme que ses Cane Corso n’avaient jamais été agressifs. "Je cherche toujours à comprendre ce qui a pu se passer" a expliqué le propriétaire des chiens devant le tribunal.
Le jour de l’attaque, le propriétaire des cané corso a découvert la victime allongé sur le sol mais il croyait que l’homme était "endormi et saoule" et il n’aurait pas vu les traces de sang. Le gramoune a ensuite été pris en charge par les sapeurs-pompiers et les médecins du SMUR avant d’être transféré à l’hôpital où il a succombé à ses blessures une semaine plus tard.
A la barre ce jeudi, des témoins affirment que le propriétaire des chiens ne serait pas intervenu pour aider le gramoune blessé mais qu’il aurait préféré attacher ses chiens.
Le propriétaire des deux molosses et sa concubine venaient d’emménager à Saint-Gilles-Les-Hauts et le prévenu a déclaré qu’il y avait "un trou dans le portail" et qu’il n’avait pas encore pu le combler correctement.
Le procureur a requis une peine de huit mois de prison avec sursis à l’encontre du prévenu ainsi qu’une amende de 8000 euros.