Dans le box des accusés, Idriss V. et sa compagne sont jugés pour viol et complicité de viol pour des faits qui se sont déroulés en juin 2010 après une soirée dans une discothèque dionysienne. Dans un premier temps, la victime a porté plainte pour séquestration et administration de substances nuisibles. Idriss V. est suspecté d’avoir mis un cachet de Rivotril dans le verrre de la jeune femme.
Les faits se sont déroulés le 22 juin 2010 dans un discothèque dionysienne. Une jeune femme affirme avoir été violée sous influence chimique.
La victime explique avoir été abordée par un couple dans une boîte de nuit mais elle affirme ne pas se souvenir de ce qui s’est passé durant la nuit.
En déposant plainte, la jeune femme a expliqué aux enquêteurs avoir été victime de pertes de mémoire le soir des faits. Un médecin a également constaté des traces d’ecchymoses sur les jambes.
Afin de faire toute la lumière sur cette affaire, des expertises ont été réalisées en métropole. Suite à l’analyse des cheveux de la victime, il s’avère que cette jeune femme a bien été sous l’emprise du Rivotril.
Suspecté de viol et complicité de viol, Idriss V. et sa compagne ont été interpellés et placés en garde à vue pour la première fois en juillet 2010. Face aux enquêteurs, l’homme a affirmé que la victime était consentante et sa femme souhaitait lui offrir "une nuit de sexe" avec une autre fille.
Ce n’est que plusieurs mois après les faits que les enquêteurs ont reçu les résultats des expertises réalisées en métropole qui prouvent que la victime a été en contact avec du Rivotril.
Ce mercredi 18 mars, le couple est jugé devant la cour d’assises de Saint-Denis et devra expliquer ses actes.