Des parents qui accusent un instituteur de Bois-Rouge d’avoir frappé leur enfant. Les professeurs dénoncent des agressions verbales. L’inspecteur de l’Académie a rencontré le corps enseignant et comité de parents d’élèves ce jeudi pour tenter d’apaiser la situation.
L’affaire a été révélée par le Jir ce jeudi matin. Un couple de parents d’élèves accuse un enseignant d’avoir frappé leur enfant à la tête. Des faits qui remontent au mois de janvier dernier. Un certificat médical atteste que l’enfant de 8 ans a reçu un coup provoquant un hématome.
Les parents ont déposé plainte contre l’instituteur qui est également directeur de l’école Louise-Payet de Bois-Rouge à Saint-Paul. Ce dernier a reconnu avoir donné une claque.
Depuis, un bras de fer s’est engagé entre les parents de Quentin et l’établissement scolaire. L’enfant scolarisé en CE2 est, selon eux, victime de moqueries.
Les Vendomèle ont tenté d’avoir des explications hier. Une intervention mal perçue par l’équipe enseignante de l’école qui dénonce des agressions verbales à répétition de la part du couple.
"Restaurer l’apaisement"
Une rencontre a eu lieu à l’école primaire cet après-midi entre le corps enseignant et l’inspecteur de l’académie. "Nous sommes venus rencontrer l’équipe enseignante, suite à une demande de leur part, via un courrier collectif", explique Jean-François Salles. Dans ce courrier, les enseignants de l’école Louise Payet évoquent "une agression qu’ils déclaraient avoir subi dans l’enceinte de l’établissement".
"Une famille qui serait entrée dans la salle des maîtres pour invectiver une enseignante", a rapporté l’inspecteur de l’académie. Il s’agit des Vendomèle. Jean-François Salles a considéré "qu’il était normal de répondre à la demande de ces enseignants, surtout que c’est une affaire qui dure depuis presque un an".
Selon l’inspecteur, "les enseignants comme les parents demandent la même chose, c’est de revenir à un climat apaisé et serein". Jean-François Salles a également précisé que "cette affaire est pour l’instant traitée par la justice".
L’instituteur a également porté plainte
Les parents concernés doivent également être reçus. Pour l’inspecteur les parents plaignants sont "dans leur droit". Le rectorat attend l’évolution de l’enquête avant d’envisager des mesures. De son côté, l’instituteur et directeur a porté plainte "parce qu’il a été menacé et agressé verbalement", a expliqué Jean-François Salles.
Pour l’inspecteur, "une mesure simple" pourrait être mise en place. "L’école n’est pas ouverte aux parents. Les parents n’entrent dans l’école que s’ils y sont autorisés. Il n’est plus question d’avoir un incident parce qu’un parent veut forcer le passage pour entrer dans une école comme c’est arrivé deux fois en trois jours", a-t-il conclu.