Une gramoune séquestrée, ligotée et baîllonnée

Sordide affaire hier après-midi à Petite-Ile. Une gramoune âgée de 91 ans a été ligotée dans sa maison pendant plus d’une heure et demi. Et pendant ce temps, deux individus - un homme et une femme - ont fouillé de fond en comble sa case. Ces deux malfaiteurs en voulaient à son argent et à ses bijoux en or.

Ce terrible vol révélé ce mercredi matin dans le Journal de l’Ile a traumatisé Julie Antonia Gracienne. Encore sous le choc, la gramoune a accepté de témoigner mais pour elle, il faudra du temps avoir de pouvoir oublier cette terrible après-midi.

Julie Antonia Gracienne connaissait ses agresseurs. Le couple était venu à plusieurs reprises à son domicile afin de "vendre des vêtements". Mais en réalité, ces deux malfaiteurs profitaient de ces visites pour faire des repérages. Hier, ces deux individus - âgés d’une trentaine d’années - sont passés à l’acte. Une fois à l’intérieur de la case de la gramoune, ils n’ont pas hésité à ligoter la nonagénaire.

C’est la femme qui s’est emparée d’une corde pour ligoter Julie Antonia Gracienne à son fauteuil. Paralysée sur son siège, la vieille dame n’a rien pu faire pour résister à ses agresseurs. Pendant ce temps, les deux individus ont fouillé la maison, à la recherche d’argent. Ils sont repartis avec les bijoux en or de leur victime traumatisée.

Le récit de Julie Antonia Gracienne fait froid dans le dos. La gramoune porte encore les traces de sa séquestration : des bleus sont bien visibles sur ses bras.

Malgré la peur, Antonia a réussi à libérer l’un de ses poignets pour appeler à l’aide, une fois ses agresseurs partis. C’est sa voisine qui est arrivée en urgence, découvrant la pauvre grand-mère, sous le choc, toujours assise dans son fauteuil. Pour elle, les deux voleurs ont prémédité leur passage à l’acte.

Une enquête a été ouverte par les gendarmes de la Brigade de Recherches. Les deux individus sont activement recherchés.