Le 24 mars 2012, Jean-Harry Vanwascapel - surnommé "Hassim" - a été tué d’un coup de couteau suite à une dispute qui a éclaté dans le quartier de La Montagne, au lieu-dit Ruisseau-Blanc. Le procès de Johnson Perfillon s’est ouvert ce vendredi devant la cour d’assises, cet homme est poursuivi pour violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Le procès de Johnson Perfillon est prévu sur trois jours. Le meurtrier de Jean-Harry Vanwascapel devrait donc être fixé sur son sort mardi 14 octobre.
Ce vendredi, la mère et le frère de Jean-Harry Vanwascapel ont été appelés à témoigner devant la cour d’assises de Saint-Denis. Pour eux, la douleur est toujours vive plus de deux ans après le drame. Et c’est l’incompréhension qui domine car tous les proches du jeune Jean-Harry Vanwascapel veulent savoir ce qui a pu se produire le soir du 23 mars 2012.
Mis en examen pour meurtre le 25 mars 2012, l’accusé est finalement jugé pour violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Johnson Perfillon - âgé de 38 ans au moment des faits - est accusé d’avoir mortellement frappé Jean-Harry Vanwascapel au lieu-dit Ruisseau Blanc à la Montagne. Le soir du 23 mars 2012, une violente dispute aurait éclaté entre deux bandes rivales. Pour une histoire de scooter plus rapide d’un autre, Jean-Harry Vanwascapel a reçu un coup de couteau au niveau du thorax. Il était conscient lorsque les secours sont arrivés sur place mais ce jeune homme - alors âgé de 26 ans - est décédé des suites de ses blessures à l’hôpital, durant la nuit du 23 au 24 mars 2012.
Johnson Perfillon était fortement alcoolisé le soir du drame et croyant son beau-fils en danger, il aurait foncé droit sur Jean-Harry Vanwascapel. Au moment de la reconstitution des faits - quatre mois plus tard -, l’accusé a mimé les gestes qui l’ont conduit à commettre le pire.
Lors de l’instruction, l’intention de tuer n’a pas été retenue et c’est donc pour cela que Johnson Perfillon est aujourd’hui jugé pour violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner. L’accusé encourt une peine de 20 ans de réclusion criminelle.