Le 26 mars 2014, Gwendoline a vécu la peur de sa vie alors qu’elle circulait avec une amie sur le boulevard sud. Les deux femmes ont été visées par un jet de grenade lacrymogène. L’un des agresseurs présumés est jugé ce mardi au tribunal correctionnel de Saint-Denis.
Gwendoline n’est pas prête d’oublier l’agression qu’elle a vécu le mercredi 26 mars dernier. Au volant de son véhicule et accompagnée d’une amie, la jeune femme a été visée par un jet de grenade lacrymogène. Cette agression s’est produite aux alentours de 23 heures, au niveau du rond-point du boulevard sud situé en contre-bas de la zone du Moufia, à Saint-Denis.
Cette jeune automobiliste et sa passagère ont été surprises par un projectile lancé à l’intérieur même de l’habitacle. Il s’agissait d’une grenade lacrymogène qui a explosé aux pieds de la passagère. Prises de panique et incommodées par le gaz, les deux jeunes femmes ont alors sauté de la voiture encore en marche.
Interrogée par Antenne Réunion le lendemain de cette agression, la jeune conductrice était encore sous le choc. "Ça aurait pu être pire s’il y avait des voitures qui nous suivaient de près" révélait Gwendoline, traumatisée.
Ce mardi 9 septembre, l’un des individus à l’origine de cette très mauvaise blague vont devoir expliquer leurs actes à la barre du tribunal correctionnel de Saint-Denis. Le prévenu jugé ce jour était mineur au moment des faits.