Une femme d’une trentaine d’années a porté plainte contre 3 policiers de la Brigade anti-criminalité de Saint-André pour viol. Ce matin, les représentants des forces de l’ordre concernés par ces accusations ont été entendus par leur hiérarchie.
Une femme d’une trentaine d’années a porté plainte vendredi contre 3 hommes, des membres de la brigade anti-criminalité de Saint-André. Elle les accuse de viol. Des faits qui se seraient déroulés chez elle dans la nuit du 23 au 24 juillet. Ce lundi, les représentants des forces de l’ordre concernés par la plainte ont été entendus.
Les responsables syndicaux se sont dits eux consternés à l’annonce de cette affaire. Aldo Bègue, secrétaire général du syndicat Alliance départementale, déclare : "il faut savoir que le procureur de la République a été saisi. Il ne faut pas oublier la présomption d’innocence. Je rappelle que l’enquête ne devrait démarrer qu’aujourd’hui ou dans les jours qui viennent."
Il ajoute : "Je pense que c’est encore une fois, stigmatiser les policiers. Nous verrons ce que donnerons les auditions. Il est important de raison garder."
Quant à temps écoulé entre les faits présumés, fin juillet et le dépôt de la plainte vendredi dernier, Aldo Bègue lâche "c’est très curieux."
De son côté, Thierry Flahaut, secrétaire général de l’Unité SGP Police Force Ouvrière, déplore "une affaire qui nous attriste". Il évoque l’état d’esprit des policiers concernés par la plainte : "Ils sont consternés par ce qui se passe. Mais ils restent véritablement confiants. "