Entre 200 et 300 jeunes s’étaient rassemblés au Cap La Houssaye pour une "rave party", une fête organisée sans aucune autorisation. Les gendarmes ont mis fin à l’événement et ont procédé à des contrôles d’alcoolémie, d’identité et ont saisi le matériel de sonorisation. Des jeunes qui s’étaient jetés à l’eau ont aussi été verbalisés.
Ils étaient entre 200 et 300 jeunes à s’être retrouvés pour une soirée festive au Cap Lahoussaye. Ils n’avaient demandé aucune autorisation et n’ont pas prévenu les autorités. Mais les gendarmes se sont invités et ont mis un terme à la fête sauvage.
Une quinzaine de militaires sont arrivés sur les lieux de la "rave party" qui n’avait pas été préalablement déclarée. Les conditions de sécurité n’étaient pas réunies. Il n’y avait pas d’équipe de secours, pas de sanitaires ni de poubelles. Une centaine de véhicules était garée le long de la route. Un danger pour les automobilistes qui circulaient sur cet axe limité à 90 km/h.
Les gendarmes ont procédé à des contrôles d’alcoolémie et d’identité. Ils ont saisi le matériel de sonorisation.
Certains des fêtards s’étaient même jetés à l’eau au niveau du Cap La Hhoussaye. Ils ont été verbalisés par les gendarmes, la baignade étant interdite sur cet espace non sécurisé.
Les gendarmes ont assuré qu’il n’était pas question de laisser sévir les jeunes fêtards. Une enquête a été ouverte.
Les gendarmes de Saint-Paul ne sont pas intervenus qu’au niveau du Cap La Houssaye dans la nuit de samedi à dimanche. En effet, ils étaient aussi présents à la sortie des établissements de nuit à l’Ermitage et à Saint-Gilles. Ils ont effectué des contrôles d’alcoolémie sur 400 conducteurs dont 15 se sont vus retirer leur permis. L’un d’entre eux avait un taux d’alcoolémie atteignant 2,20 g/l de sang. En tout, 44 procédures pour alcoolémie ont été dressées.