Pas moins de 20 tonnes de câbles de cuivre servant à alimenter la connexion Internet ont été dérobés au fournisseur d’accès Orange. Très convoité, ces câbles de cuivre ont servis à alimenter un réseau aujourd’hui démantelé. Il y a quinze jours, près de 2 tonnes de câbles ont été volés dans le secteur de la rue Juliette Dodu : tout le quartier - dont le commissariat Malartic - a été privé d’accès Internet pendant plusieurs jours.
L’objet des convoitises se trouve sur de nombreux chantiers mais également enfouis sous terre pour alimenter les connexions Internet. Au total, pas moins de 20 tonnes de câbles de cuivre ont été volées à la société Orange, fournisseur d’accès Internet.
Le mois dernier, un nouveau vol de câble a privé tout un quartier d’accès à Internet dans le chef lieu. Pour plus de précision : de la rue Juliette Dodu jusqu’à la rue du Général De Gaulles, les habitants, commerçants et les policiers du commissariat Malartic ont été littéralement privés d’accès à Internet pendant trois jours. Aujourd’hui encore, les conséquences de ce vol se font sentir puisque le débit est particulièrement lent.
Dans le cadre de l’enquête ouverte depuis plusieurs semaines, les policiers ont interpellés quatre voleurs présumés, tous employés d’une société de câbles d’enfouissement sous-traitant de l’opérateur de téléphonie, Orange.
Une fois les gaines brûlées sur les câbles sur les câbles en question, les voleurs fournissaient le métal convoité à un receleur, lui-même poursuivi pour avoir revendu la marchandise à un ferrailleur. Dans le cadre de ce réseau bien organisé, le cuivre volé était ensuite expédié direction la0 métropole.
En l’espace de quatre mois, 20 tonnes de câbles ont été différents chantiers. Victimes de ces vols, l’entreprise Orange n’a pas souhaité sur cette affaire qui est toujours en cours d’instruction mais la société affirme avoir pris de nouvelles mesures de précaution pour éviter de subir de nouveaux préjudices.
Le receleur et le ferrailleur interpellés suite à ces vols seront déférés cet après midi au Parquet du tribunal de Champ Fleuri, à Saint Denis.