L’avocat général a requis 18 ans de réclusion criminelle à l’encontre d’Emmanuel Damour, comparaissant devant la cour d’assises pour assassinat.
Cet après-midi, l’audience de la cour d’assises a été consacrée à l’examen du profil psychologique de l’accusé : Emmanuel Damour. L’homme est jugé ce mardi, accusé d’avoir sauvagement tué Patrick Thévenin, le 26 mai 2010 (cf linfo.re : "J’ai eu envie de le tuer ).
Les différents experts ont défilé à la barre cet après-midi. L’accusé est décrit comme quelqu’un de "fragile psychologiquement" qui aurait vécu de nombreux traumatismes dans son enfance. Alcoolique, son père se montrait très dur avec lui le forçant à travailler. Quant à sa mère, elle est partie quand il était encore jeune. Malgré ce passé difficile, l’accusé a réussi à se construire un nouveau cocon familial donnant naissance à trois enfants. Décrit comme quelqu’un de doux et d’aimant par ses voisins et son entourage, l’accusé semble ne plus avoir réussi à contrôler ses émotions.
En effet, le 26 mai 2010, une dispute tourne au drame. Emmanuel saisit un sabre et assène 15 coups de couteau extrêmement violents à Patrick Thévenin, ne laissant aucune chance de survie à sa victime.
Au terme des interventions des experts psychiatriques, qui se sont efforcés de déterminer la dangerosité de l’accusé, l’avocat général a requis 18 ans de réclusion criminelle assortis d’un suivi socio-judiciaire. Les jurés se sont retirés pour délibérer. Emmanuel Damour risque la perpétuité.