En ce qui concerne le plan de cessation d’activité de la Société Industrielle de Bourbon (SIB), les négociations entre la direction et les représentants des salariés sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.
Après près de six heures de discussion sans interruption, la délégation des représentants des salariés de la SIB a décidé de quitter la table des négociations. 32 employés sont donc toujours dans l’angoisse car ils risquent de perdre leur emploi.
Afin d’examiner au mieux le plan de cessation d’activité de la Société Industrielle de Bourbon, les employés souhaitent consulter la direction du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (DTEFP) mais également leurs avocats. Plusieurs points de désaccord persistent suite à cette première réunion de négociation entre la direction de la SIB et les représentants du personnel.
A l’heure actuelle, les salariés demandent la présence d’un expert afin de suivre de près ces négociations.
Principal point de discorde souligné par les représentants du personnel : le calendrier. Un délai de deux mois est prévu "pour la procédure d’information-consultation" mais les salariés insistent sur le fait qu’ils ont le droit d’étendre ce délai. Une demande qui aurait été refusée par la direction.
Par conséquent, les représentants du personnel ont voté la suspension des négociations. La situation est donc au point mort à l’heure actuelle.
Ce plan représente une épée de Damoclès pour les salariés de la SIB car il prévoit la suppression de 32 postes. Pour les travailleurs concernés, la fermeture de cette filiale du groupe Palmolive-Colgate n’est pas envisageable. Ils excluent également un possible reclassement en métropole.
Cet après-midi, les représentants des employés de la SIB ont été reçus par les collaborateurs de la présidente du conseil général Nassimah Dindar. Ils ont également reçu le soutien de des députées socialistes Ericka Bareigts et Monique Orphé.
Les représentants des salariés affirment que tous les employés reprendront le travail dès demain en signe de bonne volonté pour faire avance de nouvelles négociations.