Dans un contexte de crise où l’heure est aux revendications, la question des prix fait l’objet de nombreuses attentes. Le 14 Mars dernier, une liste de 40 produits avait été proposée. 40 articles qui bénéficieront d’une baisse des prix de l’ordre de 5 à 14%. Hier, le Collectif importateurs, producteurs et distributeurs alimentaires a porté cette liste à 80 produits. Une première avancée mais aujourd’hui une question subsiste : entre la grande distribution et la production locale, qui affiche les meilleurs prix ?
La production de légumes à la Réunion, dont seulement une trentaine de tonnes est exportée, permet aujourd’hui de couvrir près de 70% des besoins locaux. La production fruitière couvre quant à elle près de 80% des besoins des populations Réunionnaises.
Une production locale qui face au marché de la grande distribution peine à être rentable.
Pour les consommateurs la question est de savoir s’il est plus avantageux d’acheter en grande surface ou de s’approvisionner directement auprès des producteurs locaux dans les marchés. Mais les habitudes de consommation poussent les clients à faire leurs courses dans la grande distribution.
Pourtant, l’écart des prix entre les grandes surfaces et les petits marchés reste le même. Aujourd’hui et après notre enquête, le comparatif des prix est sans appel. Fruits et légumes sont moins chers au marché forain.
Concernant les tomates, le prix au kilo est affiché à 3,20 euros en grande surface pour 2 à 2,5 euros au marché. Même constat pour la salade, 1,20 euros en grande surface contre 50 centimes à 1 euros au marché. Pour le chouchou, 2,55 euros contre 1 euros. Pomme de terre, ail, oignons, banane et viande, les prix sont également plus chers en grande surface qu’au marché.