Dès septembre, il faudra sans doute changer l’affichage des prix dans les stations services. Depuis quatre mois et demi, les prix des carburants n’ont pas bougé d’un centime, conformément à ce qu’avait annoncé le Préfet, suite aux accords du Cospar. Cette sorte de trêve des confiseurs se termine dans quelques semaines. Compte tenu d’une nouvelle hausse du baril de pétrole, le Préfet n’aura sans doute d’autre choix que d’augmenter les prix à la pompe.
Depuis le mois de Mars, les automobilistes ont sans doute remarqué que l’heure était plutôt à l’économie question budget carburant. Selon le Quotidien du jour, cela ne devrait guère durer. Le Préfet risque bien de revoir les prix à la hausse.
La faute au cours mondial du pétrole. Le baril est passé entre février et juin dernier, de 35 à 73 dollars. Il faudra bien tôt ou tard que la flambée des prix soit répercutée sur les prix de vente à la station.
Pour l’heure le Préfet n’a pas encore pris de décision sur le montant des hausses, mais surtout sur un nouveau système de fixation des prix. Faut-il libéraliser les tarifs et les laisser à l’appréciation des gérants de stations, tout en garantissant un prix plafond ?
Sur cette dernière question, la Préfecture doit prendre une décision vers le mois d’octobre. À l’issue des états généraux de l’outre-mer.
Les prix actuels n’ont jamais été aussi bas depuis l’année 2005 :
Gazole : 93 centimes le litre
Sans plomb : 1,20 euros le litre