Les Présidents des Régions Ultrapériphériques ont demandé à l’Europe d’adopter une politique spécifiques à ces territoires, confrontés à un contexte économique difficile.
La réunion des Présidents des Régions Ultrapériphériques se poursuit aux Açores. Dans le cadre de cette conférence, Didier Robert et ses homologues ont visité un musée volcanologique. Après s’être concertés, les huit Présidents des RUP ont exprimé leur opposition à la politique actuellement menée par l’Europe vis-à-vis de leurs territoires.
Pour ces représentants, il s’agit de faire en sorte que les RUP soient mieux considérées par le continent. Interrogé, le Ministre de l’Outre-Mer Victorin Lurel, souligne que la crise est plus accentuée dans ces régions ultrapériphériques.
A La Réunion, en Martinique, en Guyane, en Guadeloupe, le taux de chômage est plus important qu’en France hexagonale (en moyenne 30% contre 10% pour la moyenne nationale). Face à cette situation, les Présidents des RUP veulent bousculer la procédure. Ils demandent une révision du plan anti-crise pour que les besoins des RUP soient mieux pris en compte.
Pour le Président de la Région Réunion, Didier Robert, il s’agit de "faire en sorte qu’il y ait plus de démocratie en Europe et que chacune des régions puisse définir son plan stratégique sur la période 2014-2020 et donner les grandes orientations sur lesquelles nous voulons agir".
Ce message lancé par les Présidents des RUP a été entendu par le Commissaire Européen. Ce-dernier a promis de défendre les régions ultra-périphériques devant les instances européennes.