Voici les principaux enjeux et le contexte de la gouvernance sociocratique :
La Réunion a une certaine avance dans la pratique de la tolérance et de la diversité et donc de l’humanité qu’il convient de cultiver. Ce sont ces racines qui lui permettront de relever les défis de notre époque plus rapidement que d’autres régions. En fait, la crise actuelle est une crise générale des systèmes qui portent intrinsèquement leurs propres limites et sont arrivés aux termes de leurs capacités à produire un développement acceptable.
Finalement, la question qui se pose aujourd’hui est : comment faire différemment ?
En effet, nous vivons une époque charnière qui met en exergue la fin des systèmes opérants qui sont fondés sur la division du travail, le manque d’accès à l’information, la concentration des pouvoirs et de l’autorité, où territoire, compétition, domination, reproduction, alliances en motivent les actions.
Même constituées d’individus hautement qualifiés, bien intentionnés et compétents, aujourd’hui les organisations à intelligence collective pyramidale en tant qu’unités vivantes, fonctionnent encore suivants les lois du vivant archaïque. L’enjeu de cette période est donc triple : il s’agit non seulement de soutenir les Hommes et mettre les équipes en coopération, mais aussi et surtout faire muter les systèmes.
OK, MAIS ALORS COMMENT S’Y PRENDRE ?
Il est essentiel que les leaders et managers en poste se forgent une vue d’ensemble sur ce qui bouge dans les environnements, pour conduire et éclairer le changement en cours. Donner des éléments de lecture de la complexité, développer des valeurs et du sens, harmoniser l’individuel et le collectif, sensibiliser aux enjeux écologiques, mettre en coopération, en résumé faire monter en conscience les personnes tels sont les challenges de la période.
Soutenant un Développement Durable, Intelligence Collective Globale, Nouvelles Gouvernances... de nouveaux processus émergent un peu partout dans le monde commandés par la nécessaire mutation des organisations. Il est, à notre sens, important de les découvrir et les faire découvrir afin de canaliser nos énergies entrepreneuriales dans des directions porteuses de progrès et de renouveau.
UN CERCLE DES NOUVELLES GOUVERNANCES
Notre vision consiste à considérer que la Réunion est une terre hautement fertile pour la mise en oeuvre rapide de nouvelles gouvernances pour peu qu’un groupe de pionniers se constitue pour tester ces nouveaux processus. Afin que notre tissu social soit équitablement représenté, nous avons co-construit un premier Cercle des Nouvelles Gouvernances avec une vingtaine de membres issus du monde :
· des institutions
· de la culture
· de l’économique
· du social
· de la citoyenneté et dont vous pourriez faire partie.... Les missions de ce Cercle sont :
1. La clarification des systèmes actuels : Politiques, Institutionnels, Sociétaux, Organisationnels
2. L’étude des nouvelles formes de Gouvernance en action à l’International
3. L’adaptation de ces nouveaux processus à la réalité réunionnaise.
Avec trois objectifs principaux :
1. Participer à la recherche dans ce Cercle des Nouvelles Gouvernances
2. Interagir entre nous sur la base des nouveaux systèmes et process
3. Expérimenter dans nos propres contextes et organisations pour vérifier, mesurer et adapter
ces nouveaux modèles à la réalité réunionnaise. Soutenant un Développement Durable,
Intelligence Collective Globale, Nouvelles Gouvernances... de nouveaux processus émergent un peu partout dans le monde commandés par la nécessaire mutation des organisations. Il est, à notre sens, important de les découvrir et les faire découvrir afin de canaliser nos énergies entrepreneuriales dans des directions porteuses de progrès et de renouveau.
UN CERCLE DES NOUVELLES GOUVERNANCES
Notre vision consiste à considérer que la Réunion est une terre hautement fertile pour la mise en oeuvre rapide de nouvelles gouvernances pour peu qu’un groupe de pionniers se constitue pour tester ces nouveaux processus. Afin que notre tissu social soit équitablement représenté, nous avons co-construit un premier Cercle des Nouvelles Gouvernances avec une vingtaine de membres issus du monde :
· des institutions
· de la culture
· de l’économique
· du social
· de la citoyenneté et dont vous pourriez faire partie....
Les missions de ce Cercle sont :
1. La clarification des systèmes actuels : Politiques, Institutionnels, Sociétaux, Organisationnels
2. L’étude des nouvelles formes de Gouvernance en action à l’International
3. L’adaptation de ces nouveaux processus à la réalité réunionnaise.
Avec trois objectifs principaux :
1. Participer à la recherche dans ce Cercle des Nouvelles Gouvernances
2. Interagir entre nous sur la base des nouveaux systèmes et process
3. Expérimenter dans nos propres contextes et organisations pour vérifier, mesurer et adapter ces nouveaux modèles à la réalité réunionnaise.
UN PARTENARIAT AVEC L’ÉCOLE DE COMMERCE
Pendant que la crise mondiale s’impose partout, la direction des hommes, l’exercice de l’autorité, la conservation de la profitabilité, sont pour les chefs d’entreprises des préoccupations grandissantes. Comment recruter des collaborateurs compétents et s’assurer de leur contribution ?
Nous savons l’importance du capital humain pour garantir le succès d’une organisation, mais, au-delà des compétences techniques individuelles qui sont du domaine du savoir faire, il faut reconnaître que c’est l’état d’esprit de l’équipe qui fait la différence ce qui réfère au savoir être.
Comment créer et maintenir cet état d’esprit ?
À la lumière de ce préambule, il nous parut comme une évidence de coopérer avec l’EGC qui forme nos futurs cadres et chefs d’entreprise. Les sensibiliser aux Nouvelles Gouvernances, partager avec
eux les process les plus à la pointe de l’international et leur permettre d’expérimenter le modèle
sociocratique à travers l’organisation de cette conférence, tels sont les échanges dans notre
coopération.
LA GOUVERNANCE DE SOI ET DES ORGANISATIONS
90 % des dirigeants d’organisations réclament aujourd’hui des outils pratiques pour concilier efficacité et comportement éthique en
milieu de travail. Le mode de gouvernance sociocratique intègre les besoins des individus et ceux de l1organisation, simplifie les
pratiques modernes de gestion, améliore la productivité et met un terme aux luttes inutiles de pouvoir à la source des problèmes de
collaboration entre les actionnaires, les gestionnaires, les syndicats, les travailleurs. Ce modèle de gouvernance s’applique à toutes
les formes d’organisations : l’entreprise privée, les associations, les organismes.
VENIR POUR DECOUVRIR
· Les principes de gouvernance sociocratique applicables à soi même et à la vie des organisations
(publiques, privées)
· L’impact des structures de communication et de prise de décision sur les comportements
individuels
· Le partage du pouvoir sans dilution, ni perte
· La sociocratie, pour maintenir la santé financière, sociale et commerciale des organisations (entreprise,
institutions, associations, fédérations, syndicats...)
· Le respect des limites de chacun et celles des organisations
· Le développement de l’esprit d1équipe et le sentiment d’appartenance
· La capacité à faire face aux situations difficiles et prendre des décisions qui tiennent la route
· Comment faciliter la co-création, la direction et l1auto développement des organisations
· Comment exercer un leadership fort tout en encourageant l’initiative des individus
· Créer un contexte pour une communication authentique
· Explorer les bénéfices de la sociocratie pour la société d’aujourd’hui
NOUVELLES GOUVERNANCES & SOCIETE CIVILE
« Gouvernance : manière d’orienter, de guider, de coordonner les activités d’un pays, d’une région, d’un groupe social ou d’une
organisation privée ou publique. La gouvernance, renvoie à un processus de coordination qui permet à l’exercice des pouvoirs
politiques, économiques et administratifs de s’effectuer à tous les niveaux de la structure du système national, régional et local par
différents acteurs disposant à des degrés divers de pouvoirs de décision. Elle se traduit donc concrètement par une participation
accrue de la société civile organisée à l’élaboration des décisions et à leur mise en oeuvre.
Sous des formes sans cesse renouvelées, la gouvernance est souvent présentée comme une panacée pour traiter tous les problèmes
dont le règlement ne relève pas nécessairement des seuls pouvoirs publics ». (Le grand dictionnaire de terminologie).
Facile à mettre en oeuvre et produisant rapidement des résultats, la sociocratie est une réponse possible
aux besoins d’organisation de la société civile, des associations, des groupes de projets : sociaux, culturels, artistiques, sportifs. Par son mode de gestion et de management, elle réduit les luttes de pouvoir, tisse du lien entre les individus, produit de l’équité et crée de l’apprentissage sur l’interdépendance. Chaque membre du groupe progresse dans sa capacité d’autonomie qui le mène à sa souveraineté.
UN ATELIER-CONFÉRENCE POUR DÉCOUVRIR ET S’EXERCER
Public : Monde associatif et société civile
Date : Le mercredi 11 novembre 2009
Horaires : 9h00 à 12h30 conférence et 13h30 à 16h30 ateliers
Lieu : Le Centre Jacques Tessier à La Saline les Bains
Tarif : 50€/pers (possibilité de repas sur place : 11€)
Renseignements : Paule PERIANAYAGOM Tél : 0692 607 419 et Sylviane DREVON Tél : 0692 869 474
POUR UNE MEILLEURE GOUVERNANCE DE SOI ET DES ORGANISATIONS
Ce module d’initiation est habituellement vécu sur 2 x 3 jours, c’est le temps nécessaire à une bonne intégration des éléments transmis. Toutefois, à la demande du CNG, un module découverte de 3 jours a été crée pour vous faire une idée de ce que recouvre la sociocratie, de ce qu’elle peut vous apporter et apporter à vos organisations. A l’issue de ces 3 jours de découverte, vous saurez si ce modèle est, pour vous, une alternative possible aux Gouvernances actuelles.
1 MODULE DECOUVERTE : 3 JOURS
Il permet d’approcher les fondements de la sociocratie. Il s’adresse aux dirigeants, aux gestionnaires, aux conseillers en milieu de travail et à tous ceux et celles qui veulent découvrir et tester de nouveaux modes de gouvernance et d’intelligence collective. Il est une introduction au programme complet conduisant à la certification comme dirigeant, consultant ou formateur selon les normes internationales de sociocratie.
Objectifs
· Comprendre les principes du mode de gouvernance sociocratique
· Apprendre à reconnaître et à faire confiance à l’intelligence collectiveT
· Découvrir des stratégies efficaces pour créer, développer et diriger un collectif
Jour 1
Individu et sociétéT (de la démocratie à la sociocratie)
Chef de soi-mêmeT (structure interne de communication et de prise de décision)
Talents, besoins, valeurs et leadershipT (la roue des talents : pour diriger sa vie et les organisations)
Jour 2
Sociocratie et gestion des personnesT (expérimentation : dialogue avec soi)
Sociocratie et solution des conflitsT (expérimentation : dialogue avec l’autre)
Sociocratie et vie d’équipeT (expérimentation : dialogue avec le groupe)
Jour 3
Pouvoir, leadership et sociétéT (les fondements de l’exercice du pouvoir)
Le mode de gouvernance sociocratiqueT (les 4 règles de base)
L’animation des cercles sociocratiquesT (expérimentation des règles de fonctionnement)
Renseignements : Robert Ferran Tél : 0692 706 876
Président de Sociogest, Gilles Charest est un pionnier du développement organisationnel au Québec.
Détenteur d’une maîtrise en administration des affaires (MBA), il oeuvre depuis 1971 comme expert conseil en management et en développement des organisations. Entrepreneur, Gilles Charest a créé et géré pendant 10 ans la première école privée de formation de managers et de conseillers en DO au Québec.
Il est agréé par le Centre International de Sociocratie comme conseiller et formateur en entreprise. Gilles Charest intervient auprès des organisations tant privées que publiques, petites et grandes pour les assister dans leur développement. Ses interventions visent essentiellement à soutenir les dirigeants et leurs collaborateurs à mieux travailler ensemble.
Ses champs de compétences sont variés : la planification et la gestion stratégique, les structures de communication et de prise de décisions, la gestion des changements, le coaching des chefs, le développement de la relève, l’implantation d’outils de gestion de la performance, le développement des équipes de travail et la résolution de conflits entre partenaires et collaborateurs.
Gilles Charest a écrit plusieurs articles dans le domaine du management. Il a également publié dans la collection de la Fondation de l’Entrepreneurship : « La gestion par consentement » une nouvelle façon de partager le pouvoir, puis aux éditions Publistar en 2005 « La roue des talents » pour diriger sa vie et les organisations et enfin en 2007, aux éditons Esserci « La démocratie se meure, vive la sociocratie ! » Le mode gouvernance qui réconcilie pouvoir & coopération.
Il est membre du cercle international de sociocratie et Directeur Pédagogique pour le monde francophone. Il est associé à des collaborateurs de plusieurs pays dans la diffusion et l’implantation de pratiques de gestion qui, s’inspirant du mode de gouvernance sociocratique, favorisent la collaboration active des actionnaires, du management et des employés dans le développement de l’entreprise.
GESTION PAR CONSENTEMENT & SOCIOCRATIE
L’étude, en cybernétique, des systèmes auto organisés a mis en lumière les conditions de cette collaboration. Le mode de gouvernance inspiré de ces recherches est maintenant connu sous le nom de Sociocratie (le pouvoir du « socios », du groupe).
Le mode de gouvernance sociocratique intègre les besoins des individus et ceux de l’organisation, simplifie les pratiques de gestion, améliore la productivité et met un terme aux luttes inutiles de pouvoir à la source des problèmes de collaboration entre les actionnaires, les gestionnaires et les travailleurs. Cette nouvelle forme de gestion des organisations permet de superposer des cercles de concertations à une structure construction autour de projets...
LES 4 REGLES DE LA SOCIOCRATIE
Ces règles sont simples et faciles à suivre. N’importe quelle organisation peut les implanter sans changer sa structure. Les groupes ainsi formés deviennent auto apprenants et les individus de plus en plus autonomes.
La Gestion par consentement
Là où, pour agir, le consensus exige que tous les participants à une décision soient unanimes ou majoritairement unanimes, le consentement se contente du fait qu’aucun membre n’y oppose d’objection raisonnable. Une objection est jugée raisonnable si elle bonifie la proposition à l’étude ou l’élimine complètement. L’objection n’est plus synonyme d’obstruction mais d’identification de limites, de tolérances qui deviennent les conditions de réalisation de la proposition. Le processus permet de faciliter l’identification de ces conditions et la mise en pratique des décisions.
Une bonne décision est celle à laquelle personne n’oppose d’objection valable, c’est-à-dire une décision qui respecte les tolérances de ceux qui auront à vivre avec cette décision. Le principe du consentement consacre à la fois la responsabilité et le pouvoir de chacun d’exercer une influence sur son environnement de travail. Le consentement est un acquiescement.
Ce respect inconditionnel des limites des personnes est un facteur déterminant pour garantir en retour la participation et la collaboration dans la mise en oeuvre des décisions.
Ce mode de prise de décisions met l’accent sur la réflexion et l’écoute des arguments de chacun :
· Til favorise les discussions ouvertes
· Til stimule la recherche de solutions créatives
· Til force la reconnaissance des besoins de l’autre.
Cette façon de procéder élimine les situations gagnant/perdant qui minent constamment l’énergie des groupes et des organisations. Toutes les réunions sont animées par un animateur facilitateur élu par les membres du cercle.
Les Cercles de concertation
Tous les systèmes vivants, comme chaque individu d’une organisation, sont des systèmes dynamiques capables d’évaluer et d’ajuster leur position en fonction des changements dans l’environnement. L’organisation de type pyramidal indique implicitement que le pouvoir s’exerce de haut en bas sans mécanisme efficace de retour de l’information du bas vers le haut.
Dans ce type de fonctionnement linéaire, on peut ignorer la minorité si elle n’a pas le pouvoir de se faire entendre. Pour remédier à cette situation, il est possible de créer dans l’organisation des structures dynamiques (des Cercles de Concertation) dans laquelle la rétroaction (feed-back), plutôt que le pouvoir, est le principe organisateur.
Le Double lien
Le responsable d’une unité de travail siège sur deux cercles : le sien et celui de son supérieur hiérarchique. Il constitue ainsi le seul lien qui relie deux cercles. Le retour d’information en pâtit. L’idée est de compléter le système de communication existant en ajoutant un autre lien. Le cercle inférieur nomme un représentant qui vient siéger avec le responsable de l’équipe au cercle supérieur. Son rôle est de faire remonter l’information. Chaque cercle délègue de cette façon, un double lien dans le cercle qui le chapeaute. Ce processus libère le cadre chef d’équipe du stress « entre marteau et enclume ».
L’élection sans candidats
Un des pouvoirs les plus importants, pour une équipe de travail, est celui de choisir ses membres et de décider du poste et des responsabilités qu’on va confier à chacun dans l’organisation du travail de l’équipe. Le choix et l’affectation des personnes dans une fonction ou la délégation d’une tâche se fait sur la base du consentement des membres présents et ce, après une discussion ouverte dans le cercle. Toutes les réunions sont animées par un animateur facilitateur élu.