Dans la campagne sucrière, le savoir-faire le moins connu, mais sans doute le plus important est celui qui consiste à mesurer la teneur en sucre des chargements de canne conduits à l’usine. Les analyses se font dans un laboratoire situé au cœur même de l’usine ou de la plateforme de cannes à sucre.
Chaque chargement qui arrive à l’usine est pesé mais il y a aussi un prélèvement qui est effectué au sein même de la livraison.
Ce procédé s’appelle l’échantillonnage. Chaque échantillon est précieusement répertorié afin que son propriétaire puisse être payé.
Le prélèvement est ensuite emmené au laboratoire du CTICS (Centre technique interprofessionnel de la canne et du sucre) pour y être analysé.
Il s’agit de mesurer la richesse en sucre de la canne. Plus le taux de saccharose est élevé, plus le planteur augmentera ses gains.
Une bonne richesse se situe autour des 14 % de sucre. Selon les usiniers, ce taux varie selon les zones agro climatiques de l’île.
Le sucre est plus élevé dans les cannes de l’ouest de l’île. Au niveau mondial, la canne réunionnaise occupe une bonne place. Comparée à celle des Antilles, son taux de sucre est beaucoup plus élevé.