Le tout nouveau directeur général de l’IRT (Ile de la Réunion Tourisme) place l’environnement au centre de sa politique touristique et indique que la Réunion n’est pas une poubelle mais qu’il faut quand même faire un effort quitte à punir les pollueurs.
Le projet GERRI (Grenelle de l’environnement à la Réunion (Green Energy revolution : Reunion Island), qualifié de « premier bébé du Grenelle de l’environnement » par Jean-Louis Borloo, se fixe pour ambition l’objectif de faire de La Réunion, d’ici 2030, un territoire d’exception intégrant de toutes les innovations environnementales intéressant la mobilité, l’énergie et ses usages, l’urbanisme, la construction et le tourisme.
Pascal Viroleau, directeur général de l’IRT n’en pense pas moins, "le développement touristique doit nécessairement passer par la prise en compte de l’environnement", explique t’il dans l’entretien qu’il a accordé à Linfo.re. Ainsi à compter du 1er septembre prochain il annonce qu’un critère "respect de l’environnement sera systématiquement intégré", dans l’analyse des achats de la société.
Quant à l’état de notre île, il ne veut rien dramatiser. A la question, "La réunion est elle une poubelle ?", il rétorque : "Il ne faut rien exagérer. Je peux vous citer une longue liste de sites touristiques majeurs de par le monde, où derrière la façade la réalité est toute autre", avant de conclure tout de même sur un bémol : "cela dit, il est vrai que de nombreux sites sont dans un triste état et plus particulièrement les lendemains de week-end ou de jours fériés".
Et de proposer des solutions. Mener une action plus active des collectivités en matière de prévention et de nettoyage mais aussi en matière de répression.
Pascal Viroleau, directeur général de l’IRT : « Le développement touristique doit nécessairement passer par la prise en compte de l’environnement »
Vous êtes DG de l’IRT, comment allez vous prendre en compte l’environnement dans le développement touristique ?
Le développement touristique doit nécessairement passer par la prise en compte de l’environnement. Si nous bénéficions aujourd’hui d’un joyau de la nature, il est essentiel de pouvoir le transmettre en bon état à nos enfants.
Au niveau de l’IRT, nous diminuons la consommation de papier pour passer de plus en plus à de la communication électronique.
Par ailleurs, à compter du 1er septembre, un critère « Respect de l’environnement » sera systématiquement intégré dans l’analyse de nos achats.
Est-ce que cela avait été le cas sous la présidence de Pierre Vergès ?
Les réunionnais dans leur ensemble sont sensibles à cette notion. Je suppose qu’il en était de même sous l’ancienne gouvernance.
Quelle sera votre politique touristique dans le cadre de l’éventuelle désignation de la Réunion au Patrimoine mondial de l’Humanité fin juillet ?
Le classement au patrimoine mondial est une vraie chance pour La Réunion. Notre rôle de Comité Régional de Tourisme nous amène à communiquer sur cette thématique à l’extérieur de l’île, dans la limite des budgets qui nous sont alloués.
Concrètement, cela passera par de l’achat de bandeaux publicitaires sur Internet, par de la présence publicitaire, sur les salons auxquels nous participons et plus généralement dans l’ensemble de nos publications.
Dès début août, nous ferons venir une dizaine de journalistes pour effectuer des reportages dans la presse nationale et internationale.
Développement touristique et environnement sont ils compatibles ?
Non seulement ils sont compatibles mais à La Réunion il n’existe pas de tourisme en dehors du cadeau somptueux que nous a fait la nature. Il doit donc y avoir symbiose entre les deux.
Que répondez-vous à ceux qui disent que la Réunion est une poubelle ?
Il ne faut rien exagérer. Je peux vous citer une longue liste de sites touristiques majeurs de par le monde, où derrière la façade la réalité est toute autre.
Cela dit, il est vrai que de nombreux sites sont dans un triste état et plus particulièrement les lendemains de week-end ou de jours fériés.
Ce problème d’adéquation entre la fréquentation et la charge de travail ne trouvera de solutions qu’avec une action plus active des collectivités en matière de prévention, de nettoyage mais aussi, il faut le dire en matière de répression.
Problème d’éducation ou manque de respect pour l’île ?
Un peu des deux, mais encore une fois ne dramatisons pas. J’ai vu bien pire le long des autoroutes métropolitaines.
Comment allez vous faire prendre conscience que l’environnement c’est l’avenir du tourisme ?
Nous ne sommes pas les seuls à porter cette tache. A notre niveau et dans la limite de nos compétences nous sommes prêts à alerter et à participer à des actions en faveur de l’environnement.
Je voudrais rappeler que les acteurs du tourisme réalisent régulièrement des actions en ce sens et je pense en particulier aux professionnels des loisirs, d’autres interviennent déjà dans des écoles…
L’IRT, aux côtés de ses partenaires participera à ce type d’action.
Le projet GERRI (Grenelle de l’environnement à la Réunion (Green Energy revolution : Reunion Island), qualifié de « premier bébé du Grenelle de l’environnement » par Jean-Louis Borloo, se fixe pour ambition l’objectif de faire de La Réunion, d’ici 2030, un territoire d’exception intégrant de toutes les innovations environnementales intéressant la mobilité, l’énergie et ses usages, l’urbanisme, la construction et le tourisme.
Pascal Viroleau, directeur général de l’IRT n’en pense pas moins, "le développement touristique doit nécessairement passer par la prise en compte de l’environnement", explique t’il dans l’entretien qu’il a accordé à Linfo.re. Ainsi à compter du 1er septembre prochain il annonce qu’un critère "respect de l’environnement sera systématiquement intégré", dans l’analyse des achats de la société.
Quant à l’état de notre île, il ne veut rien dramatiser. A la question, "La réunion est elle une poubelle ?", il rétorque : "Il ne faut rien exagérer. Je peux vous citer une longue liste de sites touristiques majeurs de par le monde, où derrière la façade la réalité est toute autre", avant de conclure tout de même sur un bémol : "cela dit, il est vrai que de nombreux sites sont dans un triste état et plus particulièrement les lendemains de week-end ou de jours fériés".
Et de proposer des solutions. Mener une action plus active des collectivités en matière de prévention et de nettoyage mais aussi en matière de répression.
Pascal Viroleau, directeur général de l’IRT : « Le développement touristique doit nécessairement passer par la prise en compte de l’environnement »
Vous êtes DG de l’IRT, comment allez vous prendre en compte l’environnement dans le développement touristique ?
Le développement touristique doit nécessairement passer par la prise en compte de l’environnement. Si nous bénéficions aujourd’hui d’un joyau de la nature, il est essentiel de pouvoir le transmettre en bon état à nos enfants.
Au niveau de l’IRT, nous diminuons la consommation de papier pour passer de plus en plus à de la communication électronique.
Par ailleurs, à compter du 1er septembre, un critère « Respect de l’environnement » sera systématiquement intégré dans l’analyse de nos achats.
Est-ce que cela avait été le cas sous la présidence de Pierre Vergès ?
Les réunionnais dans leur ensemble sont sensibles à cette notion. Je suppose qu’il en était de même sous l’ancienne gouvernance.
Quelle sera votre politique touristique dans le cadre de l’éventuelle désignation de la Réunion au Patrimoine mondial de l’Humanité fin juillet ?
Le classement au patrimoine mondial est une vraie chance pour La Réunion. Notre rôle de Comité Régional de Tourisme nous amène à communiquer sur cette thématique à l’extérieur de l’île, dans la limite des budgets qui nous sont alloués.
Concrètement, cela passera par de l’achat de bandeaux publicitaires sur Internet, par de la présence publicitaire, sur les salons auxquels nous participons et plus généralement dans l’ensemble de nos publications.
Dès début août, nous ferons venir une dizaine de journalistes pour effectuer des reportages dans la presse nationale et internationale.
Développement touristique et environnement sont ils compatibles ?
Non seulement ils sont compatibles mais à La Réunion il n’existe pas de tourisme en dehors du cadeau somptueux que nous a fait la nature. Il doit donc y avoir symbiose entre les deux.
Que répondez-vous à ceux qui disent que la Réunion est une poubelle ?
Il ne faut rien exagérer. Je peux vous citer une longue liste de sites touristiques majeurs de par le monde, où derrière la façade la réalité est toute autre.
Cela dit, il est vrai que de nombreux sites sont dans un triste état et plus particulièrement les lendemains de week-end ou de jours fériés.
Ce problème d’adéquation entre la fréquentation et la charge de travail ne trouvera de solutions qu’avec une action plus active des collectivités en matière de prévention, de nettoyage mais aussi, il faut le dire en matière de répression.
Problème d’éducation ou manque de respect pour l’île ?
Un peu des deux, mais encore une fois ne dramatisons pas. J’ai vu bien pire le long des autoroutes métropolitaines.
Comment allez vous faire prendre conscience que l’environnement c’est l’avenir du tourisme ?
Nous ne sommes pas les seuls à porter cette tache. A notre niveau et dans la limite de nos compétences nous sommes prêts à alerter et à participer à des actions en faveur de l’environnement.
Je voudrais rappeler que les acteurs du tourisme réalisent régulièrement des actions en ce sens et je pense en particulier aux professionnels des loisirs, d’autres interviennent déjà dans des écoles…
L’IRT, aux côtés de ses partenaires participera à ce type d’action.
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