Le président de la CCIR Ibrahim Patel estime que 200 travailleurs pourraient se retrouver au chômage partiel dès la semaine prochaine si la grève des dockers de la SERMAT se poursuit au Port Est.
Invité sur le plateau d’Antenne Réunion, le président de la CCIR a souligné ce mercredi les "très graves" conséquences du conflit social qui paralyse l’activité du Port Est depuis treize jours et qui menace l’économie de l’île.
Ibrahim Patel a ainsi évoqué les conteneurs de marchandises destinées aux professionnels du Salon de la Maison. Ces produits qui n’ont pas pu être déchargés représentent un réel problème pour les commerçants concernés qui auront du mal à écouler tous ces stocks.
Ibrahim Patel redoute également les conséquences de cette grève pour les entreprises et estime qu’au moins "200 personnes pourraient se retrouver au chômage partiel dès la semaine prochaine" si la grève des dockers de la SERMAT se poursuit.
Autre point cité : la préparation de la fête des mères. Une période importante pour les commerçants qui jouent une partie de leur chiffre d’affaires.
Selon Ibrahim Patel, le blocage des marchandises au Port Est handicape sérieusement l’activité des professionnels aux quatre coins de l’île et touchera "à un moment ou à un autre" le consommateur réunionnais qui se trouve en bout de chaîne.
Le président de la chambre consulaire espère une issue de crise rapide. La réunion de négociations prévue demain cristallisera l’attention de tous les professionnels impactés par cette grève.
Comme l’a souligné ce mercredi Ibrahim Patel sur le plateau d’Antenne Réunion, les secteurs de l’alimentation, du textile, de la parfumerie sont les plus touchés.
Dans la vidéo jointe, l’interview du président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Réunion Ibrahim Patel.