A l’issue du second rapport d’étape du groupe Caillé placé sous procédure de sauvegarde depuis le 30 mars dernier, le Groupe bénéfice de la confiance du tribunal. Pourtant trois entreprises ont été placées en liquidation judiciaire pour assurer la pérennité de l’entreprise familiale centenaire. Après une première rencontre avec les juges le 26 mai dernier, ce nouveau bilan était crucial. L’attente a été interminable pour les salariés qui ont fait le déplacement.
Le nouveau point d’étape du Groupe Caillé a commencé au tribunal mixte de commerce à 17h00 mais seuls le président-directeur général du Groupe Caillé, les représentants syndicaux et les chefs d’entreprise concernés ont fait face aux juges.
Près de deux heures plus tard, le verdict est tombé : le groupe est "sur la bonne voie" selon François Caillé mais un plan de réduction d’effectifs s’impose pour assurer la pérennité de l’entreprise historique réunionnaise.
Trois entreprises du Groupe Caillé ont été placées en liquidation judiciaire, faute de repreneur :
- Guest (64 salariés).
- Caillé Multimédias ( C2M - magasin de jeux vidéos).
- Cap Mascareignes (entreprise spécialisée dans la construction de bateaux de plaisance).
Dans le cadre de ce second rapport d’étape, le tribunal de commerce a décidé aujourd’hui de prolonger la période d’observation jusqu’à la prochaine audience en septembre. Sur les sept entreprises placés en redressement judiciaire, trois ont placées en liquidation et quatre sont dans l’attente de repreneurs potentiels qui se sont manifestés auprès de François Caillé.
Pour plus de précision : le 26 mai dernier, le tribunal avait prolongé les offres de cession jusqu’au 10 juillet pour les quatre entreprises en vente dans le cadre de leur placement en redressement judiciaire, BGSOI (informatique), C2M (jeux vidéos), Guest (ameublement) et Cap Mascareignes (bateaux). Faute de repreneur, trois d’entre elles ont été placées en liquidation judiciaire.
Prochain rendez-vous capital pour le Groupe Caillé : le 29 septembre prochain, le tribunal mixte de commerce de Saint Denis attend un nouveau bilan et devra se prononcer sur un éventuel renouvellement de la période d’observation, sur six mois.
