La grève au port semble interminable pour les petits commerçants. Ils sont nombreux à attendre la livraison de leurs marchandises. L’inquiétude grandit à l’approche de la fête des mères, un des pics de vente.
Au treizième jour de grève des dockers de la Sermat, de nombreux commerçants craignent la rupture de stock et le surcoût liés au rapatriement des produits. Au fil des jours, les colis se font attendre et certains petits commerces puisent déjà dans leurs réserves.
Pour l’heure, il est difficile d’évaluer les conséquences et de chiffrer les pertes mais pour les commerçants interrogés ce matin à Saint-Pierre, la grève des dockers de la Sermat aura de lourdes conséquences.
Avec la fête des Mères le dimanche 26 mai, ce conflit social tombe mal. Les marchandises se font attendre et il s’agit maintenant de sauver les ventes et composer pour le moment, avec des rayons clairsemés.
Si certains commerces font le choix de ne pas augmenter leurs tarifs, d’autres risquent d’y être contraints, une fois que leur marge sera réduite. Tous espèrent voir une issue à cette grève afin de sauver les ventes au dernier moment.