La situation était déjà préoccupante après le passage de Bejisa. 10 jours après l’épisode cyclonique, les fruits et légumes se font rares et affichent des prix exorbitants.
80 centimes pour une salade qui ne paye pas de mine, 3,50 euros un kilo de tomates, près de deux semaines après le passage du cyclone Bejisa, les effets sur les étals sont toujours visibles.
La situation n’est pas prête de s’améliorer. Les professionnels de la filière avançaient une durée de trois mois avant un retour à la normale des productions et l’arrivée sur les marchés des nouvelles récoltes.
En attendant, les fruits et légumes sont rares, souvent en mauvais état et surtout plus chers. Certains étals restent parfois vides, les ruptures de stock se multiplient.
Si certains clients préfèrent attendre une amélioration, d’autres passent tout de même à la caisse, en réduisant les quantités achetées. Difficile pour les Réunionnais de faire leur marché sans avoir dans leurs assiettes des fruits et légumes frais.
Pour les commerces, la situation est également problématique. La fréquentation est en baisse et les pertes s’accumulent.