Suite à la dernière attaque de requin qui s’est produite sur le site des Roches Noires mercredi dernier, les professionnels installés dans le secteur crient une nouvelle fois leur ras-le-bol. Selon eux, cette situation qui perdure depuis plusieurs mois est inacceptable et il est désormais urgent de trouver des solutions pour éviter la mort des commerces.
Nouvelle attaque et nouvelle interdiction de baignade. Depuis mercredi dernier, la flamme rouge est hissée sur les plages allant de Boucan Canot aux Roches Noires. L’arrêté pris par la mairie du fait de la menace requin et de la mauvaise qualité de l’eau a eu pour effet direct une baisse drastique de la fréquentation sur ces différents sites de la station balnéaire.
Du côté des moniteurs de ski nautique, on accuse un lourd préjudice financier. Le cahier des réservations se vide comme peau de chagrin et aucune solution ne se profile à l’horizon. Les plages étant désertées, les professionnels qui vivent de l’affluence sur les plages de l’Ouest se demandent comment ils tiendront. Les trois attaques de requins qui se sont produites depuis le début de l’année 2011 ont fortement impacté leur chiffre d’affaires, ainsi que l’expliquent les responsables de structures.
Si les interdictions de baignade ont mis à mal l’activité des restaurateurs, patrons de magasins, il y en a qui ont su tirer avantage de la situation. Exemple : les moniteurs de plongée - qui ne sont pas concernés par l’arrêté municipal - accueillent depuis quelques mois des touristes et locaux, curieux d’approcher les squales de près. Ces professionnels jouent donc la carte de la curiosité et de l’exotisme pour séduire des clients.