Des planteurs de canne en colère ont commencé une action mercredi matin avec une opération escargot. Après une journée de réunions avec les collectivités et l’Etat, ils ont passé la nuit devant la préfecture et s’y trouvent toujours ce matin. Les agriculteurs attendent de savoir si une réunion interprofessionnelle sera acceptée par les industriels.
Plusieurs dizaines d’agriculteurs se trouvent toujours ce matin devant la préfecture de
La Réunion. Ils se sont installés mardi à la mi-journée et y ont passé toute la nuit. Aucune action de force est prévue ce matin mais les manifestants attendent des avancées dans la journée.
Une réunion interprofessionnelle demandée
Une délégation des syndicats d’agriculteurs en colère a été reçue par la préfecture mercredi. Ils ont demandé à ce qu’une réunion entre tous les acteurs de la convention canne soit organisée.
Tereos a décidé mardi ne ne plus écouter les revendication des syndicats qui ont lancé l’action qui a démarré hier, les Jeunes Agriculteurs et la Fédération départementale des syndicats des éleveurs et de l’agriculture.
Les agriculteurs attendent de savoir si les industriels acceptent de répondre à l’invitation qui sera lancée par la préfecture pour une réunion interprofessionnelle.
La FDSEA et les Jeunes agriculteurs souhaitent qu’elle se tienne vendredi ou lundi au plus tard.
Tereos convié au Département
Frédéric Vienne, président de la FDSEA, explique aussi que le Conseil départemental a lancé une invitation à l’industriel Tereos pour un échange sur le sujet de la convention canne et des tensions avec les agriculteurs.
Les manifestants assurent qu’ils ne lanceront pas d’actions de force dans la journée. Ils attendent des avancées avant de décider de lever le camp ou de durcir le mouvement.
