À l’occasion de la Semaine de l’artisanat, Loïc Armand, le secrétaire général aux affaires régionales (Sgar) s’est prêté au jeu en devenant fleuriste d’un jour. L’an dernier, c’est le président de Région qui s’était improvisé boulanger.
Voir Loïc Armand, le coordinateur de la politique de l’État en matière de développement économique endosser le rôle de fleuriste : c’est le choix assumé par la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA) de La Réunion, comme le confirme le président Bernard Picardo.
Sensibiliser le Sgar aux attentes du secteur de l’artisanat
"Lorsqu’il est sur des dossiers, sur des prises de décision, c’est un moyen pour qu’il puisse mieux comprendre le secteur de l’artisanat, et contribuer à mieux accompagner ces dossiers".
Être artisan, même le temps d’une petite matinée, ça ne s’improvise pas. "On ne compte pas ses heures ni son travail. Pour avoir la partie visible du magasin quand les clients entrent, il faut en amont du travail pour arriver à ce résultat", met en avant la fleuriste Claudine Garçonnet.
Au contact de la fleuriste, le secrétaire général aux affaires régionale (Sgar) a pu se rendre compte du dynamisme des acteurs du secteur. Mais aussi de l’importance de l’action publique pour soutenir l’activité économique, et notamment en matière d’emploi.
16 000 entreprises artisanales à La Réunion
"Elle emploie 4 personnes, dont l’une est en emploi aidé, aidé par l’État. On voit que les politiques publiques en faveur des entreprises peuvent passer par des personnes au chômage ou par des aides fournies par les chefs d’entreprise", poursuit le haut fonctionnaire.
Le département compte 16 000 entreprises artisanales, soit 555 de mieux que l’année dernière. Des structures qui emploient environ 26 500 salariés”.