Stéphane Richard, président directeur général d’Orange, était l’invité du Journal Télévisé d’Antenne Réunion. Il est revenu sur l’évolution du marché local mais aussi sur l’annonce du déploiement de la fibre optique par l’opérateur.
Le PDG d’Orange commente l’annonce faite cet après-midi à Saint-Denis concernant l’arrivée de la fibre optique de l’opérateur aux logements (FTTH) d’ici à 2016.
"On commence le déploiement à La Réunion avec l’objectif de l’amener à tous les Réunionnais. C’est considérable. Ils auront la fibre optique dans un an. On va rapidement s’occuper du reste de la ville. Été 2015 pour les premiers foyers", explique Stéphane Richard.
Il donne une indication sur les tarifs de cette nouvelle offre : "La fibre optique est d’abord une nouvelle technologie qui permet beaucoup de nouveaux usages. En terme de prix, ils sont plus élevés à La Réunion. Il y a des réalités physiques qui empêchent d’avoir les mêmes tarifs qu’en métropole. Mais à Orange, nous avons la volonté de vendre la fibre optique au même prix que l’ADSL."
Au sujet d’un éventuel déploiement prochain de la technologie de l’internet mobile "4G", Stéphane Richard déclare : "Nous, on est l’arbre-pied. Nous aurons le feu vert de l’ARCEP au printemps 2015. Orange sera le premier à déployer cette technologie."
Concernant les câbles SAFE et LION 2 qui alimentent le département en internet : "L’île de La Réunion a besoin d’avoir un avoir accès à travers des câbles sous-marins. Elle sera toujours dépendante de ces câbles", rappelle-t-il.
Quant aux accusations par certains acteurs du marché pointant du doigt un lobbyisme des grands opérateurs en défaveur des plus petits, Stéphane Richard lance : "Non, franchement, je ne me sens pas concerné. Je suis un opérateur présent dans 35 pays. Je ne fais pas de lobbyisme. J’aime la concurrence."
Au sujet de la séparation imposée par l’Autorité de la Concurrence des activités mobiles d’Outremer Telecom et de Numericable, Stéphane Richard commente : "Je ne dis pas qu’Orange ne regardera pas et pour La Réunion, ça peut être bien."
