Le président de l’IRT intervenait en direct sur le plateau du 12h30 d’Antenne Réunion ce vendredi. Patrick Serveaux commente la prolongation de l’arrêté réglementant la baignade et les activités nautiques face au risque requin. Il met un point d’honneur à ce qu’une "information complète" soit relayée par les médias nationaux.
L’arrêté réglementant la baignade et la pratique des activités nautiques à La Réunion a été reconduit jusqu’au 15 février par la préfecture, dans le cadre de la réduction du risque requin.
Une prolongation qui n’annonce pas d’embellie pour le tourisme dans l’île. "C’est vrai que ça ne nous arrange pas. D’autant plus que l’information est mal relayée vers les médias nationaux où on annonce une interdiction de baignade pure et simple", déplore Patrick Serveaux.
Le président de l’IRT (Île de La Réunion Tourisme) a souhaité mettre l’accent sur l’aspect restrictif de l’arrêté. "La communication doit être complète si on veut être conforme à la réalité, explique-t-il, on peut se baigner à La Réunion, on peut pratiquer des activités nautiques".
Patrick Serveaux met notamment en avant les "22 kilomètres de lagon protégés à La Réunion". La communication reste le fer de lance de l’instance. "On va se battre pour qu’on puisse communiqué", affirme le président de l’IRT.
De la mer à la montagne, les activités "fonctionnent" à La Réunion, a rappelé Patrick Serveaux. Il a par ailleurs évoqué le tourisme durable. Une première rencontre a eu lieu entre les élus des communes et des collectivités à ce sujet. Au coeur des discussions : la propreté de l’île. Des touristes interrogés il y a quelques jours ont pointé du doigt la problématiques de la pollution des sites.
"On ne peut pas ignorer le fait que La Réunion est une île, quand on vent La Réunion on la vend dans son intégralité", prône Patrick Serveaux. Il ajoute : "Tous sont unanimes pour dire La Réunion est belle, elle est extraordinaire, l’accueil est extraordinaire, par contre, il y a un problème de propreté".
Le Président de l’IRT affirme avoir "voulu sensibiliser les élus". La population sera la prochaine cible. "L’IRT intervient en tant que facilitateur. La propreté passe dans un premier temps par un changement des comportements, ensuite par une action peut-être plus adaptée des collectivités qui ont en charge le ramassage et le traitement des ordures", avance Patrick Serveaux.