Avec la problématique requin qui touche La Réunion, l’île offre les conditions adéquates pour expérimenter différents dispositifs anti squales. Elle est également un marché potentiel pour les entreprises spécialisées.
“Chaque projet peut être intéressant. Il faut réussir à faire la part des choses entre la théorie et la pratique. J’espère que l’ensemble des solutions permettront de trouver un juste compromis pour que tout le monde puisse bien vivre dans ce monde” met en avant Dr Fanck Landron, médecin et membre de l’association Squal’idées.
Le 20 juin 2013, la Région Réunion avait organisé une réunion sur la gestion de la réduction du risque requins, pour permettre la présentation de quatre projets innovants : une barrière de champ électro-magnétique, deux systèmes de vidéo-surveillance aérienne, et la géolocalisation accoustique.
Deux concepts se poursuivent, “comme celui de la barrière électro-magnétique, la commune de Saint-Pierre est très intéressée. Il appartient aux élus d’être vigilants, et de vérifier un certain nombre de paramètres, l’approche environnementale notamment, car il s’agit d’argent public” précise Fabienne Couapel-Sauret, vice-présidente de la Région.
La Réunion intéresse différentes entreprises, comme la société Tecdron, spécialisée dans les secteurs de la sécurité et de l’industrie. Elle dispose d’une d’un robot patrouilleur qui pourrait être l’une des réponses à la problématique requin. Moussa Noor, le directeur des opérations reste toutefois prudent.
“C’est encore prématuré de l’annoncer. C’est tout ce que je peux vous dire. Il y a un marché à prendre dans le domaine de la technologie. La Réunion nous permettra peut-être d’avoir des possibilités”.