Le directeur général adjoint de Zeop, Xavier Hermesse, explique l’importance d’investir dans des réseaux de nouvelle génération pour éviter que la fracture numérique se renforce.
Xavier Hermesse, directeur général adjoint de Zeop était l’invité de de Face à l’Eco ce lundi. Il s’est exprimé sur le déploiement de la fibre optique et du très haut débit à La Réunion, mais aussi comme sa position comme seul opérateur local dans un marché dominé par des filiales nationales.
Il explique la technologie utilisée pour acheminer la bande passante jusqu’à La Réunion : "Aujourd’hui, Zeop utilise les câbles sous-marins existants. Il en existe deux qui descendent jusqu’à La Réunion et qui ont encore entre 10 et 15 ans d’espérance de vie."
Le directeur général adjointde Zeop souligne : "Il faudra anticiper la construction d’un nouveau câble pour assurer la continuité de l’internet dans les 10, 20, 30 ans qui viennent", avant d’ajouter, "un autre moyen d’optimiser internet à La Réunion, installer des serveurs de cache à La Réunion."
Xavier Hermesse ajoute :"C’est un outil dont la Région Réunion souhaite se doter. L’État n’a pas joué le jeu donc le projet est mis sur pause. Que ce soit les opérateurs ou les acteurs publics, nous espérons que ce type de projet va permettre, en continuité du câble sous-marin, d’optimiser les débits en local pour que les Réunionnais ait le plus de confort possible."
Quant à l’avenir de Zeop, Xavier Hermesse explique : "Nous avons un objectif à très court terme : inaugurer Sainte-Marie, le 2 juillet. Plus généralement, Zeop est une entreprise qui a déjà investi 50 millions d’euros dans les réseaux très haut débit pour les Réunionnais. Nous avons pour mission de doubler la mise dans les années prochaines."
Xavier Hermesse assure qu’il "Aujourd’hui, bientôt 60 000 foyers ont accès au réseau Zeop."
Il conclut : "les débits augmentent exponentiellement chaque année et si on ne veut pas renforcer la fracture numérique, seuls des réseaux de nouvelle génération vont permettre de travailler, surfer à La Réunion comme on le fait partout ailleurs. C’est un premier atout pour l’emploi, la croissance et le développement économique des Réunionnais."