Depuis le début du conflit à la CILAM, plus de 300 000 litres de lait ont dû être jetés. Une lourde perte pour les éleveurs concernés qui tirent la sonnette d’alarme.
Eleveur à Bourg Murat, Olivier Boyer fait partie des nombreux producteurs de lait qui ont été touchés par le mouvement de grève à la CILAM.Sur son exploitation, l’homme possède une cuve dans laquelle il peut stocker 5800 litres de lait.
Depuis le début du conflit qui oppose des employés de la compagnie laitière des Mascareignes à leur direction, Olivier Boyer a été contraint de jeter deux cuves pleines de lait. Le fruit d’un travail gâché. Pour le jeune éleveur, le bilan financier s’élève déjà à plus de 7 000 euros.
Excédés, les éleveurs ont déversé il y a quelques jours 30 000 litres de lait devant les locaux de la CILAM. Depuis le début du mouvement social, ce sont 300 000 litres de lait qui n’ont pas pu être vendus car ils n’ont pas pu être pasteurisés ni conditionnés. cela représente plus de 200 000 euros de pertes à ce jour.
Autre conséquence pour les éleveurs : il doivent continuer à débourser 450 pour 1000 litres de lait produits. Et pour cause, il faut nourrir les animaux pour empêcher une baisse de la quantité du lait.
Dans la vidéo jointe, les réactions du président de la Sicalait Patrick Hoarau et d’autres professionnels touchés par la grève à la CILAM.
