Orthographe, grammaire et bientôt culture générale, les nouveaux migrants sont testés avant d’obtenir la nationalité française. Chaque année, près de 200 étrangers, principalement de la zone océan indien mais aussi du monde entier, rentrent à la Réunion.
Arrivée en 2007 à la Réunion, Libouse Cyprien n’a pas eu beaucoup d’obstacles à l’obtention de la nationalité française. Pour cette tchèque installée à Saint-Leu, sa naturalisation a été une simple formalité.
En 2009, peu de critères suffisaient à la demande de nationalité : une résidence de 5 ans sur le territoire français et un intérêt pour la France. Mariée à un réunionnais et maman d’une petite fille, ce dernier critère était tout rempli pour Libouse.
Sa nationalité française avait simplement été validée par un entretien à la préfecture pour vérifier son intégration en France.
De nouveaux tests
Depuis le mois de janvier, les demandeurs doivent se soumettre à un test de langue française ou posséder un diplôme d’études supérieures français et signer une charte des Droits et des Devoirs du Citoyen français. Le test de niveau de langue française est régi par un système de points pour la compréhension orale et un minimum de 6/20 pour l’épreuve d’expression orale.
A partir du mois de juillet, un nouveau test sera mis en place : un questionnaire de culture générale de niveau CM2. Pour la tchèque naturalisée, ces tests sont "une bonne chose". Ils permettent selon elle aux nouveaux migrants une bonne adaptation au pays.
Cependant, le durcissement de la politique d’immigration au niveau national a allongé les délais après les mariages et impacté les décisions en préfecture, des mesures prévues par le gouvernement en 2002.