Pour répondre à l’urgence sociale et à la situation de grande difficulté de nombreux ex-salariés de l’Arast décide d’accorder une aide d’urgence de
1.000 euros à tous les salariés qui percevaient moins de 2.500 euros net par mois. La tension est à son comble, les manifestants sont toujours au conseil général.
Suite à la réunion qui a débuté à 16h00 au sein de la Villa du Département, le conseil général a annoncé qu’une aide d’urgence sera accordée à tous les anciens salariés de l’Arast qui percevaient moins de 2500 euros net par mois.
Toutefois, plusieurs conditions sont imposées. Les anciens salariés doivent avoir reçu leur lettre de licenciement fournie par Monsieur Badat et signé la convention de reclassement.
"Il leur suffit de se présenter dès lundi au Service des Interventions du Conseil Général muni de leur dernière fiche de paye, de la lettre de licenciement fournie par Monsieur Badat et d’un justificatif de leur situation familiale" stipule le communiqué du conseil général.
Les différents arrondissements du Conseil Général accueilleront aussi prochainement les salariés dans chaque région de l’île.
Suite à cette annonce, la tension monte car les difficultés restent entières pour tous les salariés qui ne peuvent pas répondre aux conditions requises. Seuls 613 anciens salariés ont signé la convention de reclassement.
Le conseil général campe sur ses positions en déclarant que c’est à l’AGS (Association de Garantie des Salaires) de payer les indemnités de licenciement et solde de tout compte aux anciens salariés.
Du côté de l’AGS, même discours : un courrier officiel du mandataire liquidateur spécifie que l’Association de Garantie des Salaires ne paiera les sommes tant attendues par les anciens salariés de l’Arast. La déception est immense du côté des manifestants qui crient leur désarroi.
Toujours mobilisés au Palais de la Source. Dans l’hémicycle, les ex-salariés de l’Arast ont attendu en vain la présidente du conseil général afin que celle-ci apporte un compte rendu détaillé de la réunion mais Nassimah Dindar a expliqué qu’elle souhaitait rencontrer une délégation au sein de la Villa du Département et non au conseil général.
"Le comportement de la présidente du conseil général est inadmissible et intolérable" criait un syndicaliste devant la villa du Département.
Les tensions montent et les manifestants ont refusé d’envoyer une délégation à la rencontre de la présidente, tous sont encore présents dans l’hémicycle du conseil général où les esprits s’échauffent.