D’ici la fin de l’année, 4 radars supplémentaires seront installés sur nos routes.
Réduire la vitesse s’avère être une priorité aujourd’hui. Depuis le début de l’année, 18 personnes ont trouvé la mort sur les routes réunionnaises.
Les radars automatiques installés sur les axes les plus dangereux, dits accidentogènes, visent depuis leur première installation en France (1946) à réduire l’insécurité routière.
L’observatoire national interministériel de sécurité routière a recensé entre autre, en 2006, 4709 tués en seulement 30 jours. Un chiffre alarmant qui justifie la mise en place de radars sur les routes.
4 radars supplémentaires sont attendus à la Réunion d’ici la fin de l’année.
2 sur la Route des Tamarins et 2 autres prévus pour le mois d’octobre sur la RN1.
Un premier dans le sens Saint-Denis/Saint-Pierre entre Boucan-Canot et Grand Fond. Un second dans l’autre sens de circulation entre Petite Ravine et Souris Chaude.
La pose de ces futurs radars est actuellement en cours d’étude et devrait être rapidement validée par les services techniques du ministère.
A la Réunion, 8 radars fixes sont déjà en place. 4 autres, mobiles sont aussi sur nos routes.
Selon les derniers chiffres de la Sécurité routière, il y a eu à la Réunion, 814 accidents en 2008. 782 en 2007. 989 blessés en 2008 contre 1011 en 2007 et 51 morts en 2008 contre 72 en 2007.
Moins de décès et moins de blessés donc. La Préfecture a constaté une réduction de la vitesse chez de nombreux automobilistes.
Au fur et à mesure, l’arrivée des radars influe sur la conduite des usagers. Sur le boulevard Lancastel, par exemple, l’année dernière entre janvier et mars, 2845 véhicules ont été flashés. Cette année, durant la même période, seuls 791 véhicules ont été surpris en excès de vitesse.
Depuis le début de 2009, 18 personnes sont décédées des suites d’un accident de la route.
Par arrêté du 7 janvier 1991, la loi autorise une marge d’erreur qui peut être déduite de la vitesse enregistrée par le radar.
Sur le procès verbal, figurent donc trois vitesses :